Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . graves. Les purgatifsne peuvent pas être admis dans ce traitement »fî lon en excepte la rhubarbe , les tamarins, 6iles myrobolans , quon doit donner encore avecbeaucoup de réferve ; mais il efl toujours très-important de tenir le ventre libre par des la-vemens. Les émétiques y conviennent encoremoins, quoique pîufieurs aient ofé en don-ner ; le feul ipécacuanha, à petites dofes , peuty être employé. On fait, pendant le
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . graves. Les purgatifsne peuvent pas être admis dans ce traitement »fî lon en excepte la rhubarbe , les tamarins, 6iles myrobolans , quon doit donner encore avecbeaucoup de réferve ; mais il efl toujours très-important de tenir le ventre libre par des la-vemens. Les émétiques y conviennent encoremoins, quoique pîufieurs aient ofé en don-ner ; le feul ipécacuanha, à petites dofes , peuty être employé. On fait, pendant leparoxyfmeydes ligatures , ou àes friclions , aux extrémités ; DU B AS-VEN TRE, ZzV/r^/. 487 on plonge les mains & les pieds dans leau ^^^^^chaude ou froide : on applique au ventre des f ^^- , SANGL» linges chauds ; on le fomente avec Voxycrat oule vinaigre, &c. On peut prévenir enfin le re»tour de cette maladie par une diète rafraî-chiflante , par le lait, les crèmes , &c ; par leslaxatifs ^ les martiaux^ & autres apéritifs ; parles faignées ^ ÔC autres moyens indiqués parles circonftances relatives au fujet & à la ma* Hhîv 4^5 Maladies internes F A 1 H Ç A N I N È,_ C*E s T ainû quon nomme cet appétit vq-race, ou cette faim infatiahle^ que les mala-des, fe gorgeant même dalimens, ne peuvent pasappaifer. On en dillingue de deux fortes ; une<|ui eil accompagnée de voxnifîement, de lien-terie & datrophie : ceft la YVdiefaim ca^nhi^.;lautre qui nf^il fuivie ni de vomilTement ni decours de ventre , mais qui excite des pefanteursà leftomac, & des oppreffions ^ ceil celle quon,appelle fiilm kovîm y (^buiimm.^ Lune & lautrejettent dans des foibleiTes , dans raïïbupifre-înent,^ &c. Maison ne doit point, comme onle fait tous les jours, prendre pour ces mala-dies qi^i font très-^ares , cat appétit dévorantque quelques femmes groffes , quelques jeunesgens , bien des mélanç^oHques & des conva-îefçens , épro\ivent, fans quil en r
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