. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. ucau fabbat y conçoivent par de prône rhême Penvie dallerau fabbat & dy coucher avec un bouc. Il eft dans la na«ture que sétant frottées donguent, elles rêvent pendantla nuit quelles ont eu ks faveurs du diable. Mais il neftpas dans la nature que les pères &c les mères égoirgentleurs enfans pour pkireà Dieu» Et peut-être fî lon con-^tinuait à foupçonner quil eft- ordinaire aux proteftansdaftalîîner leurs enfaris de pétir quils ne fe faftènt catho-liques, on leur rendrait enfin la religion catholique ûodieufe , quoji pourrait venir à bout


. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. ucau fabbat y conçoivent par de prône rhême Penvie dallerau fabbat & dy coucher avec un bouc. Il eft dans la na«ture que sétant frottées donguent, elles rêvent pendantla nuit quelles ont eu ks faveurs du diable. Mais il neftpas dans la nature que les pères &c les mères égoirgentleurs enfans pour pkireà Dieu» Et peut-être fî lon con-^tinuait à foupçonner quil eft- ordinaire aux proteftansdaftalîîner leurs enfaris de pétir quils ne fe faftènt catho-liques, on leur rendrait enfin la religion catholique ûodieufe , quoji pourrait venir à bout d^étoufFer le naturedans quelques malheureux pères fanatiques , êC leui?donner la tentation de commettre le crime quon fup--pofe fi légèrement. Un auteuif Italien rapporte quen Calabre un moinesavifa daller prêcher de village en village contre la bef-tialité^, & en fit des peintures fi vives , quil fe trouvatrois mois après plus de cinquante femmes a^cufé^s d©cette horreur. ^ Mélanges y &c. tom. îît .. 11 i)r ( 40^ ) #- ^«C3^^ Z^ TOLÉrAJ^CE FEUT SEUIE KENDRE lA SOCIÉtÉSUPPORTABLE, Ceit une paiïlonbien terrible que cet orgueil qui veutforcer les hommes à penfer comme nous ; mais nefl-cepas une extrême folie de croire les ramener à nos dogmesen les révoltant continuellement par les calomnies lesplus atroces, en les perfécutant, en les traînant auxgalères, à la potence, fur la roue & dans les flam-mes? tJn prêtre Irlandais a ecrit depuis peu, & dans une brochure , à la vérité ignorée , mais enfin il a écrit, & il a entendu dire à dautres, que nous venons cent ans trop tard pour élever nos voix contre lintolérance, que la barbarie a fait place à la douceur , quil neft plus tems de fe plaindre à ceux qui parlent ainfi ; voyez ce qui fe paiTe fous vos yeux , & fi vous avez un cœur humain , vous joindrez votre compaffion à la nôtre. On a pendu en France huit malheureux prédicans depuis lannée 1745. Les billets de confe


Size: 2177px × 1147px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthoradamsjohn17351826formerownerbrl, bookauthorjohnadamsl