. Les colonies français. dont les quelques spécimens exposés donneront une idée. Enfin, à lalfa exporté à létat brut, il y a lieu dajouter, pouravoir une idée exacte de limportance de ce commerce, les expédi-tions dalfa ouvré, sous forme de sparterie et corderie, soit à quintaux. Lindustrie tunisienne tire également parti pour la sparterie — 311 — et la vannerie de diverses plantes textiles et notamment du palmieret de Y agave. La vannerie en feuilles de palmier, très répandue sur tout le ter-ritoire de la Régence, mais plus particulièrement dans le sud, utilisele cœur du palmier
. Les colonies français. dont les quelques spécimens exposés donneront une idée. Enfin, à lalfa exporté à létat brut, il y a lieu dajouter, pouravoir une idée exacte de limportance de ce commerce, les expédi-tions dalfa ouvré, sous forme de sparterie et corderie, soit à quintaux. Lindustrie tunisienne tire également parti pour la sparterie — 311 — et la vannerie de diverses plantes textiles et notamment du palmieret de Y agave. La vannerie en feuilles de palmier, très répandue sur tout le ter-ritoire de la Régence, mais plus particulièrement dans le sud, utilisele cœur du palmier-dattier fendu en lanières et tressé pour formerles objets les plus divers, dun usage plutôt local. Avec la feuille dupalmier nain, on fait un peu partout dans le Nord, mais surtout dansla presquîle du cap Bon, des nattes ovales pour la prière, des couf-fins (paniers arabes), des cordes fines, de petits balais, des éven-tails, etc. Des objets identiques sont fabriqués avec Yagave, dutilisation. Tunis. — Intérieur dune maison arabe. plus récente, mais qui semble susceptible de rendements intéres-sants dans les terrains sablonneux du centre. Des essais ont étéentrepris par des particuliers avec le concours des Services de lAgri-culture ; le produit obtenu a été de très bonne qualité. Essences. — Lindustrie de la distillation des plantes à essencesa pris, au cours de ces dernières années, une extension importante ;elle comprend actuellement, en dehors de lindustrie indigène pra-tiquée dune façon très rudimentaire, quatre usines européennesproduisant surtout lessence de géranium, leau de fleurs de roma-rin, de myrte, de thym, de lavande. Des industriels français ont installé des succursales et des comp- — 312 — loirs de fabrication qui paraissent en voie de complète réussite. La, majeure partie de ces produits est néanmoins, encore con-sommée dans le1 pays et lexportation ne se chiffre guère que kilogrammes repr
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