Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . militaires, le plénipotentiaire de lempereur pour toutes les relations•diplomatiques du Turkestan avec les contrées voisines. Son traitement,très considérable, nest point fixé par les lèglements, mais par la volontédirecte du tzar. Afin daugmenter son pouvoir, des provinces, sibériennespar leurs relations commerciales comme le Semiretehie, ou même par leursituation géographique comme Tourgaï, Akmolinsk, SemipaJatinsk, ontété rattachées au Turkestan. Le territoire dans lequel chaque désir dugouverneur général de Tachkent est un ordre ne
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . militaires, le plénipotentiaire de lempereur pour toutes les relations•diplomatiques du Turkestan avec les contrées voisines. Son traitement,très considérable, nest point fixé par les lèglements, mais par la volontédirecte du tzar. Afin daugmenter son pouvoir, des provinces, sibériennespar leurs relations commerciales comme le Semiretehie, ou même par leursituation géographique comme Tourgaï, Akmolinsk, SemipaJatinsk, ontété rattachées au Turkestan. Le territoire dans lequel chaque désir dugouverneur général de Tachkent est un ordre nest guère moins étenduque la Russie dEurope, et lon pourrait considérer les États vassaux, Khivaet Bokhara, comme en faisant également partie. Ladministration des provinces du Turkestan est établie sur le modèleque lui offrent les gouvernements russes, avec les modifications qui pro- 1 Joseph Barrande, Bulletin de la Société de Géographie de Paris, 1879, ne Baranovskiy, kvestitja Roussk. Geogr. Obchtchcslva, 1874, n° ?aac K 3 a C3 — i_ï a. ci CL. tn a o - VI. 72 GOUVERNEMENT DU TURKESTAN RUSSE. 571 viennent de la prépondérance du régime militaire. Les gouverneurs desprovinces sont nommés par le ministre de la guerre et assistés dunerégence provinciale dont les membres sont désignés par le gouverneurgénéral. A la tète de chacun des districts ou « cercles » de la provincese trouve un préfet ou commandant, responsable de lordre et chargéde létablir par les règlements et les moyens de force. Cest lui qui faitrentrer les impôts, la dîme, la taxe communale, les droits de douane, lescontributions personnelles ou de famille. Cependant lautonomie des tribusnest pas complètement méconnue, et les coutumes sont respectées, entant quelles ne paraissent pas contradictoires aux intérêts de lEtat Kirghiz, groupés en aouls de cent à deux cents familles, et en commu-nautés plus considérables portant le nom russe de v
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