. Le General Dourakine; . ncore, » leur dit Mme Dérigny, les encou-rageant du sourire et semparant du paquet quelleemporta en courant dans son appartement. Une nouvelle lutte, gaie et amicale, sengageaentre le père et les enfants ; ceux-ci attaquaientvaillamment les paquets ; le père les défendaitmollement, voulant donner à ses enfants le plai-sir du triompha, Jacques et Paul réussirent à ensoustraire chacun un, et tous trois suivirentMme Dérigny dans leur appartement. Ils se mirentà lœuvre si activement que le désordre des litsfut promptement réparé ; seulement il fallutattendre quelques jour


. Le General Dourakine; . ncore, » leur dit Mme Dérigny, les encou-rageant du sourire et semparant du paquet quelleemporta en courant dans son appartement. Une nouvelle lutte, gaie et amicale, sengageaentre le père et les enfants ; ceux-ci attaquaientvaillamment les paquets ; le père les défendaitmollement, voulant donner à ses enfants le plai-sir du triompha, Jacques et Paul réussirent à ensoustraire chacun un, et tous trois suivirentMme Dérigny dans leur appartement. Ils se mirentà lœuvre si activement que le désordre des litsfut promptement réparé ; seulement il fallutattendre quelques jours pour avoir les bois de litque Dérigny était obligé de fabriquer lui-même,et pour la vaisselle quil fallait acheter à laville voisine située à seize kilomètres de Gromi-line. Leurs arrangements venaient dêtre terminéslorsque le général entra. Sa face rouge, ses yeuxardents, son front plissé, ses mains derrière ledos, indiquaient une colère violente, mais com-primée. fslïi IUIIÉIiIII ■III. Une nouvelle lutte, gaie et amicale, sengageaentre le père et les enfants. (Page 68.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 71 « Dérigny, dit-il dune voix sourde. DÉRIGNY. Mon général? LE GÉNÉRAL. Votre femme, vos sac à papier!Pourquoi cherches-tu à te sauver, Jacques?Reste pourquoi as-tu peur, si tu es inno-cent? JACQUES. Jai peur, général, parce que je devine ce quevous voulez dire; vous êtes fâché et je sens queje ne peux pas me justifier. LE GÉNÉRAL. Que crois-tu que je te reproche? JACQUES, Vous maccusez, général, ainsi que Paul et mapauvre maman, davoir manqué de respect auxenfants de madame votre nièce. LE GÉNÉRAL. Ah!! ! cest donc vrai, puisque tu le devines sibien. JACQUES. Non, général; cest faux. LE GÉNÉRAL. Comment, cest faux? Je suis donc un menteur,un calomniateur. JACQUES. Non, non, mon bon, mon cher général! 72 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. je ne veux rien dire; papa ma dit que cétait malde vous tourmente


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