. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . uveau dans un eclatplus fort . . Enfin, ils arrivent. ils sont sui la limite des champsä 200, 300 metres au plus du village . . Les jeunes gens courentse mettre ä la tete du cortege, les porteurs du trousseau passentä larriere et les tamboars ronflent et les cornes de la fanfaremugissent puissamment, cest la danse. Mais quelle danse! Gourbeesen deux les femmes donnent ä leurs bustes un mouvement de va-et-vient, quon ne saurait mieux comparer quä celui dun ver quise rentre et lentement se detend, elles


. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . uveau dans un eclatplus fort . . Enfin, ils arrivent. ils sont sui la limite des champsä 200, 300 metres au plus du village . . Les jeunes gens courentse mettre ä la tete du cortege, les porteurs du trousseau passentä larriere et les tamboars ronflent et les cornes de la fanfaremugissent puissamment, cest la danse. Mais quelle danse! Gourbeesen deux les femmes donnent ä leurs bustes un mouvement de va-et-vient, quon ne saurait mieux comparer quä celui dun ver quise rentre et lentement se detend, elles glissent sur le sol saus lever 1 Ou tara djira ä tjhna ka da ma. Ils sont alles la montrer ä son maripour la lui donner. — Lexpression vraie est celle-ci: A wSUla ka se-n-donna: Son mari la appelee pour coucher avec eile. Elle a coucheavec son mari. Fourou kira = Ils se sont maries, est la reponse. 2 Kene surface, plane, parquet, cour, salo caresser doucement de la main,passement de niains quaccomplissent les sorciers quand ils traitent un malade,faire des Mariage dune mariee se rendant chez son epoux. En haut: Mariage invites vont remercier la jeune mariee apres le repas. § 4. Les Noces dune jeune Bambara. 2011 les pieds, laissant derriere elles sur le sable une longue trainee,tel im boa ä son passage. Elles vonl ainsi jusquä la porte duvillage avec une lenteur desesperänte, mettant une heure et souvenldeux pour couvrir ces quelques cehts metres. Le cortege couvert de sueur, blanc de poussiere, longe lestnurs; le voici a la porte tirant du IVisil, baltant (\(^ mains, hurlantdes chants quetouftent en partie les ronlements (\c> tambours etles mugisseraents des cornes de la fanfare. Le boli lance un dernierrugissement, son pretre le va porter en son temple sordide, oü serespire un air attiedi par les vapeurs dun sang chaud et jamaisrefroidi, et les cäses ouvrent leurs portes et un flot de femmes,denfants, de jeu


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