. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. MATHIAS. A PROPOS DU MEMOIRE DE "SV. RAMSAY & SHIELDS 3l3 A (Mv)^, on ne paraît pas s'être préoccupé, à ma connaissance du moins, de les appliquer à l'ascension capillaire h, qui constitue un élément directement tiré de lexpérience et qui ne suppose pas, comme la tension superficielle, la connaissance des deux sortes de densités du liquide étudié à la température de l'expérience. Cet oubli paraîtra surprenant si l'on songe que, d'après les recherches de Brûnncr et beaucoup de travaux récents, cet élément varie avec la


. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. MATHIAS. A PROPOS DU MEMOIRE DE "SV. RAMSAY & SHIELDS 3l3 A (Mv)^, on ne paraît pas s'être préoccupé, à ma connaissance du moins, de les appliquer à l'ascension capillaire h, qui constitue un élément directement tiré de lexpérience et qui ne suppose pas, comme la tension superficielle, la connaissance des deux sortes de densités du liquide étudié à la température de l'expérience. Cet oubli paraîtra surprenant si l'on songe que, d'après les recherches de Brûnncr et beaucoup de travaux récents, cet élément varie avec la température suivant une loi de décroissance presque rigoureu- hf sèment linéaire. Comme pour l'éner- gie superficielle moléculaire, ce n'est qu'à quelques dizaines de degrés de la température critique que l'on voit apparaître une courbure sensible de la ligne h =f(t), laquelle s'annule pour ^ = G et admet alors une tan- gente probablement parallèle à l'axe des ordonnées. Pour rendre les expériences comparables, convenons de rapporter les ascensions observées dans des tubes quelconques à ce qu'elles seraient dans un tube idéal de o""",i de rayon. Soit hj- l'ascension observée dans un tube de rayon j^ et h la hauteur que l'on observe- rait dans le tube idéal; on a, d'après la loi de Jurin-Borelli :. r = h lOO d'où h = loo /*,-. 7' Nous supposerons, dans ce qui suivra, que les hauteurs d'ascension sont relatives au tube de lOO de centimètre de ravon. Cela étant, exprimons que, sauf au voisinage de 0, h est une fonc- tion linéaire et décroissante de la température; on aura, la courbe h =:f{t) ayant la forme ci-contre, h =:^ ho â c t = c {^ -^ d â t) =z c {& âT -\- d) c et d étant des constantes numériques, ï = l'j'i -{-tin température absolue et G = 2^3 -f- 0 la température critique absolue. Introdui- sons la température réduite


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