. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . cence dun particulier qui lui légua,il y a dix ans, jilus de cent mille francs de rente ; il amême une véritable école de peinture qui a rompu avecla pratique et les théories nébuleuses de lAllemagne,pour faire de la réalité intéressante, sans faire du réahsme;témoin les Sclililteiirs des Vosges, de M. Théophile Schu-1er. Voilà pour ses intérêts mpraux. Quant à ses intérêtsmatériels, il est déjà le marché de lAlsace et dune par-tie de la Suisse, ce qui met pas mal dargent dans sesmains. Il travaille à étendre le cercle de ses relations etveut


. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . cence dun particulier qui lui légua,il y a dix ans, jilus de cent mille francs de rente ; il amême une véritable école de peinture qui a rompu avecla pratique et les théories nébuleuses de lAllemagne,pour faire de la réalité intéressante, sans faire du réahsme;témoin les Sclililteiirs des Vosges, de M. Théophile Schu-1er. Voilà pour ses intérêts mpraux. Quant à ses intérêtsmatériels, il est déjà le marché de lAlsace et dune par-tie de la Suisse, ce qui met pas mal dargent dans sesmains. Il travaille à étendre le cercle de ses relations etveut quon trouve tout chez lui, même les dernières modesde Paris. Un de mes compagnons de route qui ne voya-geait, je crois, quà la seule fin de poursuivre des étudesde dandysme, découvrit dans la rue des Grandes-Arca-des un faux col nouveau et sindigna de nen avoir paseu connaissance au boulevard des Italiens. Aussi plus de costume national. Déjà, dans un salonbourgeois dil y a quatre-vingts ans, la sœur de Frédérica. Plate-forme de la cathédrale de Strasbourg. — Dessin de Lancelot. ss désolait dêtre seule à porter les longues tresses blon-des, le corset écarlate et le petit tablier de soie. De labourgeoisie les modes parisiennes sont descendues dansle peuple. Les campagnards ont bien encore le giletrouge, lu culotte courte, avec un petit tablier blanc et letricorne, dont un des côtés se rabat sur les yeux; mais,à la ville, le jupon écarlate et les larges chapeaux depailles enrubannés sen vont, toutcommeles deux cornet-tes noires nouées sur la tête et le chignon traversé duneflèche dor. Les ouvriers ont la blouse du faubourg Saint-Antoine, et je ne vois quune différence, cest que lescuisinières dici ne portent pas encore la crinoline dontles nôtres sont si heureuses ; révolution qui en amènerasûrement une autre : les propriétaires parisiens devantêtre par là forcés de changer leurs mesures, pour que lacuisinière puisse au


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