Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . ème enfin, ceux où il est fortementatteint. II Observations du premier groupe : état mental peuatteint. — Le groupe des exemples de torticolis convulsif, oùlétat mental est peu atteint, peut être lui-même subdivisé,selon que les faits observés sont dordre héréditaire, familial,ou dordre non familial. (1) Meige et Feixdel, « Les tics et leur traitement », loc. cit., p. 490. (2) Caillaud, « Contribution à létude des torticolis convulsifs «, loc. cit., p. 48. LES TORTICOLIS D HABITUDE ET LE TORTICOLIS ME
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . ème enfin, ceux où il est fortementatteint. II Observations du premier groupe : état mental peuatteint. — Le groupe des exemples de torticolis convulsif, oùlétat mental est peu atteint, peut être lui-même subdivisé,selon que les faits observés sont dordre héréditaire, familial,ou dordre non familial. (1) Meige et Feixdel, « Les tics et leur traitement », loc. cit., p. 490. (2) Caillaud, « Contribution à létude des torticolis convulsifs «, loc. cit., p. 48. LES TORTICOLIS D HABITUDE ET LE TORTICOLIS MENTAL Voyons dabord les faits dordre familial. 737 OBSERVATION 31cS (1904). — Steyerthal et Solger (1). MnT^ , femme dun marchand de chevaux, est née le 21 août 1(S48, dunefamille saine, sans antécédents nerveux. Les parents sont morts à un âgeavancé, le père dune maladie de cœur, la mère dhydropisie avec ictè bien du côté du père que de la mère, pas de maladies mentales ounerveuses. Les grands-parents sont morts également h un âge avancé.. FiG. 92. M* sest toujours bien portée étant enfant; il ny a que les nerfs quilont toujours tracassée. Dès sa jeunesse, elle avait remarqué quelle ne pou-vait pas très bien ramener sa tête en arrière : elle était comme lourde àremuer. Vers 28 ou 29 ans, il arriva que ses yeux se déviaient quelquefoissur un côté, en même temps que la tête; survinrent alors des mouvementsde tiraillement sur un côté, quelle ne pouvait maîtriser. Un soulagementévident était obtenu par le soutien de la tête au moyen dune main, quiremettait la tête en position droite (fig. 92). La maladie avait augmenté peu à (i) Armin Steîerthal et Solger, « Uebei- Torticolis spasmodicus », Archiv. fiir Psychia-trie und Servenhranlxheilen, 3S Haud. 3 Heft. 1901, pp. 959 et 960, observation 1. 47 788 LES TUllTICOLIS SPASMODIQUES ixu, mais, aujourdhui encore, la tête pouvait se tenir droite dans une
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