. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. â ï9 â CHAPITRE VI Zone d'infiltration de l'eau artésienne. L'affleurement de la couche perméable constitue pratiquement la zone d'infiltration de l'eau artésienne. L'étendue superficielle de cet affleurement dépend de l'épaisseur de la couche perméable, de l'angle sous lequel celle-ci se présente à la surface, enfin de la configuration topographique modifiée par 1 érosion qui s'est produite à la surface du sol. La zone d'affleurement sera d'autant plus réduite que la couche perméable aura une épaisseur


. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. â ï9 â CHAPITRE VI Zone d'infiltration de l'eau artésienne. L'affleurement de la couche perméable constitue pratiquement la zone d'infiltration de l'eau artésienne. L'étendue superficielle de cet affleurement dépend de l'épaisseur de la couche perméable, de l'angle sous lequel celle-ci se présente à la surface, enfin de la configuration topographique modifiée par 1 érosion qui s'est produite à la surface du sol. La zone d'affleurement sera d'autant plus réduite que la couche perméable aura une épaisseur moindre et une inclinaison plus rappro- chée de la verticale; elle ne pourra conséquemment, dans ce cas, ras- sembler qu'une petite quantité d'eau provenant des précipitations atmosphériques. Cette zone pourra, au contraire, devenir considé- rable lorsque l'épaisseur augmentera et que l'angle avec la surface sera faible; il lui sera possible, dans ce cas seulement, de recevoir et de conduire une grande quantité d' Fig. 12. Coupe montrant l'effet de l'épaisseur et de l'inclinaison des couches formant le sous-sol de la région d'infiltration. Dans la figure à gauche la couche perméable A est mince et, plongeant presque verticalement, elle donne très peu d'eau. Dans la figure à droite, la couche A est épaisse et affleurant sous un angle très aigu, son étendue est grande. Effet de Vérosion et de la configuration topographique. â Sans vouloir poser de règle fixe, on peut dire qu'en général l'érosion des eaux courantes s'est opérée plus facilement dans les couches perméables que dans les roches imperméables. Toutefois des argiles légères peuvent être corrodées plus facilement que des grès même friables. Or, le phénomène de l'érosion peut diminuer sensiblement l'étendue de la zone d'infiltration; nous en voyons un exemple dans la fig. i3. Fig 13


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