. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. POU [pourprée tar] Pêcher. Culture. â Très-rustique, il fait de beaux plein-vent et d'admirables espa- liers; on le greffe sur tous sujets : franc, amandier, prunier. Deseriptioii du fruit* même, plus volumineuse. â Pêche Pourprée â Grosseur : au-dessus de la moyenne et souvent, Forme : globuleuse ou ovoïde-raccourcie, inéquila- térale, souvent aplatie à la base, non mamelonnée, à sil- lon peu marqué. â Cavit
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. POU [pourprée tar] Pêcher. Culture. â Très-rustique, il fait de beaux plein-vent et d'admirables espa- liers; on le greffe sur tous sujets : franc, amandier, prunier. Deseriptioii du fruit* même, plus volumineuse. â Pêche Pourprée â Grosseur : au-dessus de la moyenne et souvent, Forme : globuleuse ou ovoïde-raccourcie, inéquila- térale, souvent aplatie à la base, non mamelonnée, à sil- lon peu marqué. â Cavité cau- dale : considérable. â Point pistillaire : occupant, oblique- ment, le centre d'une vaste dépression. â Peau : s'enle- vant aisément, très-duveteuse, blanchâtre nuancée de vert sur le côté de l'ombre, et presque entièrement maculée de pour- pre foncé sur la partie qui re- garde le soleil. â Chair : d'un blanc verdâtre, fine, fondante, rosée près du noyau. â Eau : abondante, sucrée, acidulé et vineuse, des plus délicates. â Noyau : non adhérent, de moyenne grosseur, arrondi, bombé, courtement mucroné, ayant l'arête dorsale émoussée. Maturité. â Commencement et milieu de septembre. Qualité. â Première. Historique. â Nous la trouvons signalée, sans description, par Louis Liger dans la deuxième édition de sa Cultwe parfaite des jardins fruitiers et potagers (p. 446), parue en 1714, mais nous n'avons pu vérifier s'il l'avait déjà mentionnée dans la première, publiée en 1703. Toutefois la propagation de cette pêche îdut commencer un peu plus tôt, puisque Duhamel (1768) accusa Merlet (1690) « d'avoir confondu la Pourprée tardive avec la Mignonne; » (t. II, pp. 17-18) ce qui nous semble impossible, Merlet disant que « la Mignonne, ou Veloutée, est « une espèce de Magdelaine hâtive (p. 22); » qua
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