. Égypte. FiG. 342. — La soi-disant Taîa. (Musée du Caire.) iCliché E. Urugsch.) bettes ou par des cabrioles, selon leurrang social ou leur éducation (fig. 333).Le train de la vie royale est traité avecdej familiarités dont les Thébains nesétaient pas avisés encore : Pharaonest à table avec les siens, et tous ilsrongent à belles dents des os chargésde viande, ou bien il sattarde au haremà jouer avec ses filles (fig. 335), et lareine lui fait sentir un bouquet de fleurs(fig. 334), ou bien, assise sur ses genoux,elle se serre amoureusement contre lui, tandis que ses enfants nus se cares- sent su
. Égypte. FiG. 342. — La soi-disant Taîa. (Musée du Caire.) iCliché E. Urugsch.) bettes ou par des cabrioles, selon leurrang social ou leur éducation (fig. 333).Le train de la vie royale est traité avecdej familiarités dont les Thébains nesétaient pas avisés encore : Pharaonest à table avec les siens, et tous ilsrongent à belles dents des os chargésde viande, ou bien il sattarde au haremà jouer avec ses filles (fig. 335), et lareine lui fait sentir un bouquet de fleurs(fig. 334), ou bien, assise sur ses genoux,elle se serre amoureusement contre lui, tandis que ses enfants nus se cares- sent sur un cous-sin devant lui, dans linnocence de leur âge. Léquivalent de ces motifs se retrouve ailleurs, mais ar-rangé et promu à la digni- té dethème sacramentel : ce qui est nouveauici, cest le réalisme avec lequel on lesexprime. Les artistes dEl-Amarna tra-vaillaient daprès nature plus encore queceux de Thèbes : on le constate, et parles moulages quils prenaient (fig. 336),et par l
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