Histoire des jouets : ouvrage contenant 250 illustrations dans le texte et 100 gravures hors texte dont 50 planches coloriées à l'aquarelle . le ventavec plus ou moinsdintensité; des réser-voirs séparés étaientmis en communicationavec chacune des sé-ries et ces différents ré-cipients aboutissaientà un même tuyau seterminant dans labouche de lautomate. Le même ressortmet en mouvement uncylindre noté commeceux des serinettes ouceux des orgues deBarbarie et, suivant lanécessité, les lamessaillantes de ce cylin-dre viennent se placer automatiquement selon que les notes ont besoin dunvent faible ou


Histoire des jouets : ouvrage contenant 250 illustrations dans le texte et 100 gravures hors texte dont 50 planches coloriées à l'aquarelle . le ventavec plus ou moinsdintensité; des réser-voirs séparés étaientmis en communicationavec chacune des sé-ries et ces différents ré-cipients aboutissaientà un même tuyau seterminant dans labouche de lautomate. Le même ressortmet en mouvement uncylindre noté commeceux des serinettes ouceux des orgues deBarbarie et, suivant lanécessité, les lamessaillantes de ce cylin-dre viennent se placer automatiquement selon que les notes ont besoin dunvent faible ou fort. Tout un autre système de ressorts était destiné à ouvrirou à fermer les lèvres de lautomate. Enfin, sept leviers, communiquant avecles sept doigts qui règlent la flûte, forment le complément du mé joueur de flûte se trouve maintenant à Vienne, en Autriche, et cest à notreconnaissance le seul automate authentique de Vaucanson qui subsiste. Ala même époque,Vaucanson construisit un joueur de tambourin placé sur unpiédestal, comme le joueur de flûte, et dont le mécanisme était analogue. 29. LA JOUEUSE DE VIELLE AUTOMATIQUE COLLECTION DE M. HE lillUCK (XVIII* SIÈCLE). — 226 — En 1741, le même inventeur confectionna un canard (1) qui était unepièce encore plus admirable; ce palmipède, une fois mis à leau, nageaitet barbotait avec autant daisance que ses confrères naturels. Pourcompléter lillusion, linventeur lavait disposé de telle sorte, quil pou-vait étendre ses ailes, lisser ses plumes, allonger le cou et manger dansla main. Au moment où il avalait la nourriture, il laissait voir, pendantla déglutition, le mouvement naturel des muscles du cou; on racontemême quau moyen dingrédients propres à résoudre, dans lestomac,les aliments quil avait avalés, il parvenait à digérer sa nourriture, cequi semblait être la plus parfaite imitation de la nature, à laquelle onsoit jamais parvenu. Parmi les autres automates


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