Œuvres de mGresset .. . x :Que la fiere PalUs aime le bruit des Villes,Vénus préfère au bruit nos cabanes tranquilles. Tout fuit de fon penchant limpéiieux coeurs font maîtriléi par un charme fccret :Le Loup cherche fa proie autour des bergeries,Le jeune Agneau fe plaît fur les hcibes fleuries :Vout moi , charmante Iris, par un penchanJ plus fens que d/cftin ma fait naître pour projets ! voeux perdus 1 trop ftérilc ten- dreffe !Coridon . où temporte une indigne foiblcfTe ?Ta voix fc perd au loin dans les antres des bois :A de moinj niftes airs confacrc ton
Œuvres de mGresset .. . x :Que la fiere PalUs aime le bruit des Villes,Vénus préfère au bruit nos cabanes tranquilles. Tout fuit de fon penchant limpéiieux coeurs font maîtriléi par un charme fccret :Le Loup cherche fa proie autour des bergeries,Le jeune Agneau fe plaît fur les hcibes fleuries :Vout moi , charmante Iris, par un penchanJ plus fens que d/cftin ma fait naître pour projets ! voeux perdus 1 trop ftérilc ten- dreffe !Coridon . où temporte une indigne foiblcfTe ?Ta voix fc perd au loin dans les antres des bois :A de moinj niftes airs confacrc ton hautbois i Églogue II. 43 Tandis que tu languis dans ces noires retraites,Tu laifTes fur lormeavi tes vignes imparfaites ;De ce loifîr fatal fus le charme enchanteur ,Donne dutiles jours aux travaux dun , chers moutons, quittez ces lieux fau- vages ,Vous ircî déformais fur de plus beaux rivages ;Puifqiie mes voeux font vains, de linfcnfible Iris,Allons, près de Climene, oublier iesmé Xij 244 ÉGLOGUE III. P A L É M O N, COMBAT PASTORAL. PALEMON , MENALQUE , jappRENEï-Mor , Damete, à qui font les troupeauxQuon voit citer fans guide au bord de ces ruif- feaux ? fuis le conducteur, Lycas en eft le maître jJe le. garde pour lui dans ce vallon champêtre. MENALQUE. O Bercail malheureux ! depuis que nuit & joutLycaï près de Climene eft conduit par lAmour ,Oubliant fes moutons, & ne fongeant quà ne sattache plus quà ceux de fa Bergère :Troupeaux infortunés, votre fort fut plus doux. i Églogue II Î. 1\^ Tandis que, libre cncor, Lycas naimoic que vous ;Ce Pafteur mercenaire auquel i! vous confie ,Loin des yeux du Berger , détruit la Bergerie. D A M E T deviez mcpargner ce reproctie indifcrct :On vous connoît, Mcnalque , on fait certain ce iour des fêtes plus ample détail je vous fauve la mcntcndex : alors les Dceffes des eauxRentrèrent,
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