Oeuvres de Rousseau . riche de ce quil pofTede iQue pauvre de ce quil na pas. Ah ! û dune pauvreté dureNous cherchons à nous affranchir 5Rapprochons-nous de la nature »Qui feule peut nous çons de funeftes éfervons pour nos tabernaclesCet or, ces rubis, ces inécaux :Ou dans le fein des mers avidesJettons ces richefles perfides,Lunique é lément de nos maux. Ce font-là les vrais facrifices,Par qui nous pouvons étoufferles femences de tous les vicesQuon voit ici-bas triompher,Otez lintérêt de la terre ;Vous en exilerez la guerre,Lhonneur rentrera dans fes droits ;£t, plus ju


Oeuvres de Rousseau . riche de ce quil pofTede iQue pauvre de ce quil na pas. Ah ! û dune pauvreté dureNous cherchons à nous affranchir 5Rapprochons-nous de la nature »Qui feule peut nous çons de funeftes éfervons pour nos tabernaclesCet or, ces rubis, ces inécaux :Ou dans le fein des mers avidesJettons ces richefles perfides,Lunique é lément de nos maux. Ce font-là les vrais facrifices,Par qui nous pouvons étoufferles femences de tous les vicesQuon voit ici-bas triompher,Otez lintérêt de la terre ;Vous en exilerez la guerre,Lhonneur rentrera dans fes droits ;£t, plus juftes que nous ne femmes,Nous verrons régner chez les homme?Les mœurs à la place des loix. Sur-rout , réprimons les faillies^De notre curiofiié ,Source de toutes nos folies ,Mère de notre vanité. Livre IL Nous errons dans dépaides ombres*Où fouvent nos lumières fombresNe fervent quà nous é ce que nous devons être jEt ne perdons point à connoîtreDes jours dellincs à jouir. 117. ii8 Odes, o JD JEL zr. Sur la mort de S. A. S. M. le princeDE CoNTY , arrivée au mois de Février 170p. .Sr EuiLES, dont la douleur aux larmes obftinéc ^De ce prince chéri déplore le trépas ,Approchez j &c voyez quelle eft la dcftinéeDes grandeurs dici-bas. CoNTY neft plus. O ciel ! fes vertus, fon courage ,ta fublime valeur , le zèle pour fon roi ,î^ont pu le garantir, au milieu de fon âge,De la commune loi. Il neft plus -, & les dieux , en des temsfî funeftcs^Nont fait que le montrer aux regards des Allons porter ces trilles rcftesAu pied de leurs autels. Elevons à fa cendre un monument célè le jour , de la nuit emprunte les , gémiffons fur ce tombeau funèbreArrofé de nos pleurs. L î r R E II, îî^ Maïs, que dis-je ? Ah ! plutôt à fa vertu fuprêmeConfacrons un hommage ôc plus noble Se plus doux*Ce héros neft point mort. Le plus beau de lui-mêmeVit encor parmi nou&. Ce quil eut de mortel s


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