Manuel de médecine opératoire . sans soccuper du rétrécissement DE LA TUMEUR ET DE LA FISTULE LACRYMALES. 13 qui peut exister. Cela est tout î\ fait irrationnel; il faut faire pé-nétrer linstrument doucement, sans effort, en proportionnant soncaliJore à létroitesse du rétrécissement, ainsi quon fait pour lecanal de lurèthre; et, dans tous les cas, se souvenir que le canalsuit la direction dune ligne qui, partant de loriilce supérieur, iraitcroiser la ligne médiane à 3 centimètres environ au-dessus desfosses nasales, en formant par cette réunion un angle à sinus infé-rieur de 10 à 12^ Lincision
Manuel de médecine opératoire . sans soccuper du rétrécissement DE LA TUMEUR ET DE LA FISTULE LACRYMALES. 13 qui peut exister. Cela est tout î\ fait irrationnel; il faut faire pé-nétrer linstrument doucement, sans effort, en proportionnant soncaliJore à létroitesse du rétrécissement, ainsi quon fait pour lecanal de lurèthre; et, dans tous les cas, se souvenir que le canalsuit la direction dune ligne qui, partant de loriilce supérieur, iraitcroiser la ligne médiane à 3 centimètres environ au-dessus desfosses nasales, en formant par cette réunion un angle à sinus infé-rieur de 10 à 12^ Lincision faite, on introduit et même on laisse à demeure lessondes, bougies ou autres corps dilatants, sauf à les remplacerde temps à autre par des instruments de plus gros calibre. Lessondes métalliques sont généralement munies dune sorte de pe-tite tète aplatie qui les fait ressembler à un clou, et qui sarrêtedelle-même en dehors de louverture. Quant au choix à faire entre tous ces corps dilatants, comme. FiG. 328. stylet et canule pour la cautérisation du canal nasal. — A, partie de la tige creuséeen gouttière pour loger le nitrate dargent ; B, bouton terminal; G, canule. ils nagissent pas autrement que par leur présence, les plussimples sont les meilleurs; et ici comme pour lurèthre, une fois lepassage ouvert, les bougies emplastiques ou les clous métalliquesréclament légitimement la préférence. Les bougies qui se dilatentelles-mêmes, comme la corde à boyau et le clou divoire et sur-tout la/ammana, ont parfois déterminé des accidents. Combien de temps doit-on poursuivre le traitement par la dila-tation? Quand le canal a repris son calibre normal, tout traite-ment ultérieur est inutile. Le mauvais côté de ce mode de trai-tement est la récidive, et le seul moyen de la prévenir est depasser dans le canal par le point lacrymal, de temps à autre, quel-ques sondes de Bowmann. 14 OPÉRATIONS SPÉCIALES. 2 Cautérisation. — Gensoul in
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