. Le Jardin des plantes : description. it oublier aux partisans dAb-el-Kaderleurs échecs consécutifs. Lémir, auquel les Flittas envoyèrent sa têteet sa main droite, navait pas eu parmi les Arabes dennemi plus dan-gereux. Il laccusait avec raison de lavoir empêché de faire lunitédans la province dOran, et de ne pas lui avoir été moins funestedans les négociations que sur les champs de bataille. Il se réjouit desa mort comme dun bienfait dAllah. Les tribus des environs dOran,au contraire, pleurèrent pendant plusieurs jours lancien agha deleurs beys. Depuis tantôt demi-siècle il commandait parmi
. Le Jardin des plantes : description. it oublier aux partisans dAb-el-Kaderleurs échecs consécutifs. Lémir, auquel les Flittas envoyèrent sa têteet sa main droite, navait pas eu parmi les Arabes dennemi plus dan-gereux. Il laccusait avec raison de lavoir empêché de faire lunitédans la province dOran, et de ne pas lui avoir été moins funestedans les négociations que sur les champs de bataille. Il se réjouit desa mort comme dun bienfait dAllah. Les tribus des environs dOran,au contraire, pleurèrent pendant plusieurs jours lancien agha deleurs beys. Depuis tantôt demi-siècle il commandait parmi elles, eton lavait toujours vu allier à la plus étonnante bravoure tout cequun Arabe peut, dans létat de sa civilisation, avoir de générosité.Mustapha était quand il mourut âgé de plus de quatre-vingts Impossible, dit M. !Mornand, de se représenter aulreuienl que sousles traits de cet homme remarquable ces puissants patriarches dontparle ri>rilure, souverains absolus, sans palais et sans trône, cjui,. Di! la Moriiiùrc, général de division. semblables aux fleuves dont le lit va sans cesse eu grandissant, né-taient jamais plus majestueux ni plus respectés quau déclin de leurvie. A son approche, on ne pouvait se défendre dune profonilc vé-nération. Sa stature était imposanle, et lâge na\ail iioint eiuirhe sahaute taille. Il avait le visage Irès-iivale, peu phiii et dun exirêmerelief, le front haut, les yeux noirs, le ne/, fièrement an|né, la bouchefine et dédaigneuse. Une barbe lilanche comme la neige encadraitsa noble figure, dont lexpression habituelle était dune gravité hau-taine. « Son neveu et son émule, lladj-cl-Mezari, lui succéda dans le com-luandemenl du magh/cn. Mais Abd-el-Kadcr neut pas lieu de sajiiilaudir longtemps de lamort de Miistapha-hcn-lsmaïl. La fortune lui réservait la conlre-parti(> de cette mort. Il allait perdre un aller eyu, un homme qui , avait ABD-EL-KADER. il été k lui ce que Mustapha avait
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