. Oeuvres complètes de La Fontaine. étoit le roi des ours au compte de ces gens :Le marchand à sa peau devoit faire fortune;Elle garantiroit des froids les plus cuisants;On en pourroit fourrer plutôt deux robes ^ prisoit moins ses moutons queux leur ours :Leur, à leur compte, et non à celui de la bê de la livrer au plus tard dans deux jours,Ils conviennent de prix, et se mettent en quête,Trouvent lours qui savance et vient vers eux au à mes gens frappés comme dun coup de marché ne tint pas ; il fallut le résoudre : -Dintérêts contre lours, on
. Oeuvres complètes de La Fontaine. étoit le roi des ours au compte de ces gens :Le marchand à sa peau devoit faire fortune;Elle garantiroit des froids les plus cuisants;On en pourroit fourrer plutôt deux robes ^ prisoit moins ses moutons queux leur ours :Leur, à leur compte, et non à celui de la bê de la livrer au plus tard dans deux jours,Ils conviennent de prix, et se mettent en quête,Trouvent lours qui savance et vient vers eux au à mes gens frappés comme dun coup de marché ne tint pas ; il fallut le résoudre : -Dintérêts contre lours, on nen dit pas un des deux compagnons grimpe au faîte dun arbre; Lautre, plus froid que nest un couche sur le nez, fait le mort, tient son vent. Ayant quelque part ouï dire 1. Marchand de moutons, dans Rabelais, livre IX, chap. viii. La Fon-taine a mis en vers ailleurs lentretien de Dindenaut avec Panurge. Voyezla variante du conte de lAbbesse malade. 2. Le résoudre; on dirait aujourdhui le ré Imp Mti/i^eon. Paris- CeJtt, dil-il, un ctiiljivre: ûtiiru\, car ij sent- Garnier frères. Editeurs, Il Vli K V. 2<,:{ (hif lours peu soiinciiISur un corps (|iii ne vit, ne meut, ni ne ^neur ours, coinine un sot, donna clans ce panneau :Il voit ce corps «jjisant, le croit privé de vie; Kt, (le peur de supcicherie,Le tourne, le retourne, approche son museau, Flaire an passage de lhaleine.(]est, dit-il, un cadavre; ôtons-nous, car il ces mots, lours sen va dans la forêt de nos deux marchands de son arbre descend,(ourt à son compagnon, lui dit que cest merveilleQuil nait eu seulement que la peur pour tout bien ! ajouta-t-il, la peau de lanimal ? Mais que ta-t-il dit à loreille? Car il tapprochoit de bien près, Te retournant avec sa serre. — Il ma dit quil ne faut jamaisVendre la peau de lours quon ne lait mis par terre. 294 FABLES. FABLE XXI. lane vêtu de la peau du lion. De la pea
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