[Oeuvres] . sil dé-plaît à la cour ; les rois paient avec une pensionles inspirations de sa veine ; cest un jouet dont ilssamusent et quils brisent quand ils sen ennuient;heureux encore quand il peut mourir sans êtrepoursuivi à ses derniers momens par cette penséedouloureuse, que son enthousiasme nétait quuneamère dérision , une moquerie., comme parle lordByron! De nos jours, le sort du poète est digne de songénie. Il a du repos, de nobles loisirs. Il nattendrien de la cour, il na pas besoin quon le paie surles fonds secrets, et il ne vend pas sa muse pour leprix que coûtait à un roi lentretie
[Oeuvres] . sil dé-plaît à la cour ; les rois paient avec une pensionles inspirations de sa veine ; cest un jouet dont ilssamusent et quils brisent quand ils sen ennuient;heureux encore quand il peut mourir sans êtrepoursuivi à ses derniers momens par cette penséedouloureuse, que son enthousiasme nétait quuneamère dérision , une moquerie., comme parle lordByron! De nos jours, le sort du poète est digne de songénie. Il a du repos, de nobles loisirs. Il nattendrien de la cour, il na pas besoin quon le paie surles fonds secrets, et il ne vend pas sa muse pour leprix que coûtait à un roi lentretien de quelquesfaisans. Cest que la voix du poète est la voix dupeuple; cest quappuyé sur les masses, il se faitlinterprète de leurs besoins , ou lécho de leursplaintes; cest quil vit du peuple, quil brille pourle peuple, est compris par le peuple ; cest que son IG REFLEXIONS SUR LES MESSENIENNES. bien-être est une dette de la patrie, et non le prixdune flatterie, ni une faveur de MESSÉNIENNES. ENVOI DES MESSÉNIENNES A MADAME. Les voilà ces chants funéraires,Faible tribut de ma douleur:Lisez ; le trépas de nos frèresPour vous, du moins, fut un malheur. Aux beaux jours de notre vaillanceLeurs noms immortels sont liés;Ils revivront chers à la France,Et mes vers seront oubliés. La jeunesse ira dâge en âge,Parcourant des champs en pèlerinageLes mânes de nos vieux suerriers. 20 ENVOI DES MESSEiyiENNi;:S. Alors paraîtront à sa vueLeurs glaives par le temps rongés,Leurs os brisés par la ïious les aurons vengés. On verra la France, animéeDun souvenir triste et pieux,Combattre et vaincre aux mêmes lieux,Pour ensevelir son armée. Leur cendre vole au gré du vent,Dans ces champs témoins de leur gloire;Mais notre courage et lhistoireSe chargent de leur monument. ^IJZ PREMIERE MESSÉNIENNE. LA BATAILLE DE WATERLOO Us ne sont plus, laissez en paix leur cendre ;Par dinjustes clameurs ces braves outragesA se
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