. Les colonies français. illes, mais diminué et sous lacondition de ny entretenir que des forces de police. A deux reprises, les Anglais redeviennent maîtres de Pondi-chéry de 1793 à 1802 ; puis, après la courte trêve qui succède autraité dAmiens, de septembre 1803 jusquau traité de Vienne en1815. Toutefois, Pondichéry et Chandernagor ne nous sont remisquen décembre 1816 ; Karikal en janvier ; Mahé en février etYanaon en avril 1817. Nous signons, le 6 mars 1817, une conven-tion avec lAngleterre, aux termes de laquelle : 1° Le Gouvernement français, renonçant au droit que lui avaitaccordé la c


. Les colonies français. illes, mais diminué et sous lacondition de ny entretenir que des forces de police. A deux reprises, les Anglais redeviennent maîtres de Pondi-chéry de 1793 à 1802 ; puis, après la courte trêve qui succède autraité dAmiens, de septembre 1803 jusquau traité de Vienne en1815. Toutefois, Pondichéry et Chandernagor ne nous sont remisquen décembre 1816 ; Karikal en janvier ; Mahé en février etYanaon en avril 1817. Nous signons, le 6 mars 1817, une conven-tion avec lAngleterre, aux termes de laquelle : 1° Le Gouvernement français, renonçant au droit que lui avaitaccordé la convention du 30 août 1787 de réclamer à la Compagnie — 289 — des Indes anglaises 300 caisses dopium au prix de fabrication, naplus que celui de les acheter au prix moyen des ventes à Calcutta ; 2° Le Gouvernement anglais obtient le droit dacheter a un prixdéterminé le sel fabriqué dans nos établissements et excédant leursbesoins ; 3° En compensation, le Gouvernement anglais sengage à payer. Cap Comonn Colombo A. Meumei . Carte des Établissements français de lInde. au Gouvernement français une rente annuelle de 4 lacks de roupiesSicas (environ de fr. à cette époque). Par un second traité du 18 mai 1818 primitivement conclu pourquinze ans, mais prorogé indéfiniment, le Gouvernement anglais aacheté le droit que nous avions de fabriquer du sel dans nos éta-blissements moyennant une indemnité annuelle de pagodes( fr.). — 290 — Le Gouvernement anglais livre à la colonie, au prix de fabri-cation, le sel nécessaire à la consommation. Il est revendu par leGouvernement local aux consommateurs. La rente payée par lAngleterre fut dabord confondue avec lesautres recettes locales, dont lexcédent profitait au trésor de lacolonie ; mais M. de Villèle protesta contre cette manière de pro-céder qui lui paraissait contraire au principe de lunité budgé 1832, cette théorie lemporta et, depuis, la rente figure


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