Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . r de venir en aide au chef du dis-trict. Celui ci, attaqué dans son village fortifié par lesVouatoutas, allait se rendre ignominieusement, lorsqueSirboco, lui redonnant courage, le mit en état de re-pousser lennemi. Une grande concession de terres futla récompense de cet exploit, et Sirboco, qui avait àcraindre en retournant à la côte de sy trouver prison-nier pour dettes, a préféré demeurer ici. Il cultive sesvastes propriétés au moyen de bandes desclaves en-chaînés lun à lautre et récolte av


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . r de venir en aide au chef du dis-trict. Celui ci, attaqué dans son village fortifié par lesVouatoutas, allait se rendre ignominieusement, lorsqueSirboco, lui redonnant courage, le mit en état de re-pousser lennemi. Une grande concession de terres futla récompense de cet exploit, et Sirboco, qui avait àcraindre en retournant à la côte de sy trouver prison-nier pour dettes, a préféré demeurer ici. Il cultive sesvastes propriétés au moyen de bandes desclaves en-chaînés lun à lautre et récolte avant tout du riz, parceque les indigènes, nayant aucun goût pour cet ali-ment, laissent exemptes du vol ses nombreuses mois-sons. Un jour que jattendais sur ses terres larrivée dunconvoi, un des esclaves que ce grand propriétaire avaitfait charger de chaînes invoqua de la manière la plus non pas une race particulière, mais de ces bandits, maraudeurssans foi ni loi, qui vivent hors de lautorité des chefs de villageet quon trouve dans toutes les parties de lAfrique. — J. Les esclaves de Sirboko (page 18). i LES SOURCES DU NIL 49 touchante ma protection et mes bons offices : « O,monseigneur, monseigneur! prenez pitié de moi, di-sait-il. Je vous ai vu dans le pays de Vira, sur le borddu lac Tanganyika,. dans le temps où jétais encorelibre; depuis lors, blessé par les Vouatoutas et laissépour mort sur le champ de bataille, jai été ramassé parles gens dOujiji qui mont vendu aux Déli-vrez-moi, monseigneur, et je vous servirai fidèlementtoute ma vie ! » Je ne sus pas résister à cet appel si pa-thétique, et jobtins de Sirboco, sous promesse quil n yperdrait rien, la libération immédiate de ce malheu-reux, qui, baptisé du nom de Farhan (Joie), fut inscritau rôle de mes volontaires. Je voulus savoir si la tribu dont il faisait partie etqui habite le Bembé est cannibale. Il paraît établiquon a vu souvent les gens de ces tribus


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