. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. éveillaient les échos;-Là les nymphes dAnet, dune courfe rapide »Suivaient le daim léger & le chevreuil tranquilles zéphirs habitaient fur ces bords |Cérès y répandait fes utiles tréà que le deftin guida les deux armées ,Dune chaleur égale au combat animéérès en un momentvit leurs fiers bataillonsRavager fes bienfaits naifTans dans les lEure & de lIton les ondes salarmèrent ;Dans le fond des forêts les nymphes fe cachè berger plein deffroi , chaffé de ces beaux lieux »•D
. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. éveillaient les échos;-Là les nymphes dAnet, dune courfe rapide »Suivaient le daim léger & le chevreuil tranquilles zéphirs habitaient fur ces bords |Cérès y répandait fes utiles tréà que le deftin guida les deux armées ,Dune chaleur égale au combat animéérès en un momentvit leurs fiers bataillonsRavager fes bienfaits naifTans dans les lEure & de lIton les ondes salarmèrent ;Dans le fond des forêts les nymphes fe cachè berger plein deffroi , chaffé de ces beaux lieux »•Du fein de fon foyer fuit les larmes aux malheureux,. &c» difcôurs les louanges de lami- belles quil parlait, & dont iî rai dEgmont fon père : Ne par- venait défendre la ^ pas de lui , dit le comte, il (e) Ce fut dans une plains méritan la mort y cétait un re- entre lIton & lEure que fe belle. Paroles dautant plus con- donna la bataille dIvry, le 14 -ij damnables, que cétait à des re- Mars 1590. B L 4 Q. y<r*. \JJUm~ L A H E 18 R I A D E Et fous leurs toits de chaume, à labri des alarmes ,Nentendaient point le bruit des tembours & des armes*Les deux camps ennemis arrivent en ces défolation par-tout marche avant lEure & de lIton les ondes salarmè bergers pleins deffroi dans les bois fe cachèrent ;Et leurs triftes moitiés, compagnes de leurs pas,Emportent leurs enfans gémiffans dans leurs bras. Habitans malheureux de ces bords pleins de charmes,Du moins à votre roi nimputez point vos larmes ;Sil cherche les combats , c^eil ppur donner la , fa main fur vous répandra fes bienfaits :Il veut finir vos maux, 1 vous plaint , il vous aime,Et dans ce jour affreux il combat pour vous-mê mornens lui ibnt chers ; il court dans tous les rangs,Sur un courfier fougueux, plus léger que les vents,Qui lier de fon fardeau, du piedfrapant la terre,Àpeile les dangers, & refpire la guerre
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