. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. FON [fondante roc] 181 Poire Fondante de la Roche. régulièrement dentées en scie ; elles ont le pétiole peu fort, assez long et presque toujours lavé de rose tendre. Fertilité. â Convenable. Culture. â Les pyramides de ce poirier, dont la vigueur est satis- faisante, sont hautes, feuillues et bien ramifiées ; on le greffe sur cognassier ; sa croissance n'a rien d'exceptionnel. Deseriptiou du fruit. â Grosseur :
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. FON [fondante roc] 181 Poire Fondante de la Roche. régulièrement dentées en scie ; elles ont le pétiole peu fort, assez long et presque toujours lavé de rose tendre. Fertilité. â Convenable. Culture. â Les pyramides de ce poirier, dont la vigueur est satis- faisante, sont hautes, feuillues et bien ramifiées ; on le greffe sur cognassier ; sa croissance n'a rien d'exceptionnel. Deseriptiou du fruit. â Grosseur : au-dessus de la moyenne. â Forme : ovoïde, ventrue, bosse- lée, irrégulière, souvent un peu contournée. â Pédoncule : long, mince, recourbé, inséré oblique- ment dans une large dépression dont les bords sont assez renflés. â Åil : petit, ouvert ou mi-clos, elliptique, faiblement enfoncé. â Peau : roux clair, lisse et unie, passant au rose tendre sur la face exposée au soleil. â Chair : blan- che, fine, fondante, juteuse, conte- nant quelques granulations au centre. â Eau : très-abondante, sucrée, acidulé, aromatique, ayant un arrière-goùt musqué des plus agréables. Maturité. â Courant d'octobre et commencement de novembre. Qualité. â Première. Historique. â Le 18 novembre 1855 cette poire, de provenance angevine, était soumise, encore innommée, au Comice horticole de Maine-et-Loire, qui porta sur elle l'appréciation suivante : « De grosseur moyenne, ce fruit se fait remarquer par une belle couleui" aurore, plus brillante peut-être que celle du Beurré de ce nom {Beurré Capiaumont). Comme il a dépassé un point de maturité convenable, il doit avoir perdu de son mérite. Cependant à sa chair juteuse, fine, sucrée et légèrement musquée, on croit pouvoir le considérer dès à présent comme étant très-bon. » [Bulletin
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