Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . , une desplus remarquables que présentele monde alpin1. Le fleuve naissant na pas en-core pris le nom de Sîr ; à cha-que nouveau grand affluent ilchange dappellation. Au sortirdu glacier de Petrov, cest leYak-tach, puis le Taragaï auconfluent du Kara-saï. Aprèsavoir reçu le Kara-kol et péné-tré dans la zone des arbres, à 2900 mètres daltitude, il reçoitdes Kirghiz le nom de GrandNarîn. En aval du double con-fluent de lQirlan et de la Kour-mektî, le Narîn entre dans ledéfilé de Kaptchegaï, dans lequelnul voyageur na pu
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . , une desplus remarquables que présentele monde alpin1. Le fleuve naissant na pas en-core pris le nom de Sîr ; à cha-que nouveau grand affluent ilchange dappellation. Au sortirdu glacier de Petrov, cest leYak-tach, puis le Taragaï auconfluent du Kara-saï. Aprèsavoir reçu le Kara-kol et péné-tré dans la zone des arbres, à 2900 mètres daltitude, il reçoitdes Kirghiz le nom de GrandNarîn. En aval du double con-fluent de lQirlan et de la Kour-mektî, le Narîn entre dans ledéfilé de Kaptchegaï, dans lequelnul voyageur na pu descendreencore pour contempler les cataractes du fleuve; mais on présume que ceschutes inconnues doivent être fort belles, puisque la différence de niveauentre le lit den haut et celui den bas, en un espace denviron 43 kilo-mètres, est évaluée de 900 à 965 mètres2. Réuni au petit Narîn, le fleuve,calmé, traverse successivement plusieurs de ces anciens fonds lacustres, sinombreux dans le Thian-chan occidental; puis, avant de sortir de la ré-. ^MmimPà â â }:<f^ <i ^feMïttrf^L; -_-:.-_ i : îôooo -i200 met. 1 Von Kaulbars, Zapiski Roussk. Geocjr. ObchlchesUm, V. 1875. 2 Severtzov, Thian-chan. VI. 49 386 NOUVELLE GÃOGUAPHIE UNIVERSELLE. gion des montagnes pour entrer dans la plaine de Ferghana, il doitencore passer successivement par deux sauvages défilés. Au sud de laville de Namangan, il reçoit le Kara-daria, qui vient mêler son Ilot bour-beux à londe azurée du Narîn \ et cest là que le fleuve prend enfin sonnom de Sîr; dordinaire, les Kirghiz considèrent le Kara-daria ou « FleuveNoir » comme étant la branche maîtresse du fleuve, quoi quil ne rouleprobablement quun cinquième de leau du Narîn2; mais il est mieuxutilisé pour les irrigations : ses eaux se distribuent en dinnombrablescanaux darrosement, tandis que le grand fleuve du nord
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