. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1888. DE ROUVILLE ET DELAGE. â PORPHYRITES. 205 cas général, groupés de manière à former des amas, des filonnets ou des plages. On prendrait ici la structure de la roche pour celle d'un porphyre pétrosiliceux. G. â Porphyrite en pleine décomposition. Le point où l'on peut le mieux l'observer est l'extrémité du tunnel de Gabian, du côté de la station. Là , l'altération est profonde et actuellement en pleine acti- vité. La coupe verticale de la roche, due à l'ouverture de la tranchée du chemin de fer, montre que l'attaque a
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1888. DE ROUVILLE ET DELAGE. â PORPHYRITES. 205 cas général, groupés de manière à former des amas, des filonnets ou des plages. On prendrait ici la structure de la roche pour celle d'un porphyre pétrosiliceux. G. â Porphyrite en pleine décomposition. Le point où l'on peut le mieux l'observer est l'extrémité du tunnel de Gabian, du côté de la station. Là , l'altération est profonde et actuellement en pleine acti- vité. La coupe verticale de la roche, due à l'ouverture de la tranchée du chemin de fer, montre que l'attaque a liei;i simultanément sur plusieurs points (lig. 3). La partie attaquée est une matière blanche, assez consistante lors- qu'elle n'a pas été exposée à l'air, mais qui s'effrite et tombe rapide- ment en poussière sous l'influence de l'air et de l'humidité. Un frag- ment mis en digestion, à froid, dans l'acide azotique, s'y dissout en partie avec une vive effervescence due à la présence de la calcite ; la partie non attaquée, devenue très friable, se réduit facilement en une poudre blanche. Lorsqu'on observe au microscope la roche taillée en plaque mince, on voit qu'il ne reste plus des minéraux composants que les formes cristallines. Tout, sauf l'apatite, est envahi et transformé par la cal- cite, la damourite, un peu de chlorite et de quartz. Ce dernier est toutefois en quantité très variable et dans quelques échantillons même, il prédomine de beaucoup sur les autres minéraux épigéni- sants. Enfin, les formes rappellant celles des zircons de nos autres prépa- rations n'abritent plus ici qu'une matière amorphe, terreuse, très tendre, blanc-brunâtre par réflexion, mais opaque et noire lorsqu'on la regarde par transparence, soit dans la lumière naturelle, soit dans la lumière polarisée. Certains cristaux toutefois présentent au centre une partie
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