. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . deur, elles affectaient les poses les moins discrètes,et nous demandaient par signes si nous les trouvionsjolies. La galanterie ne permettait pas de leur répondrenégativement. Après les femmes viennent les captifs, lestentes et les bagages. Lts guerriers yayas-ben-othman sont généralement grands, corpulenis, ont de longs cheveux, plulol boudésque crépus et ne paraissent pas exempts de mélange desang noir. Toute la smala sarrêta plusieurs fois pourêtre spectatrice des courses à cheval et h. chameau et desfantasias des jeunes guerriers. LeuiS ch


. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . deur, elles affectaient les poses les moins discrètes,et nous demandaient par signes si nous les trouvionsjolies. La galanterie ne permettait pas de leur répondrenégativement. Après les femmes viennent les captifs, lestentes et les bagages. Lts guerriers yayas-ben-othman sont généralement grands, corpulenis, ont de longs cheveux, plulol boudésque crépus et ne paraissent pas exempts de mélange desang noir. Toute la smala sarrêta plusieurs fois pourêtre spectatrice des courses à cheval et h. chameau et desfantasias des jeunes guerriers. LeuiS chevaux sont de petite taille ; ils ne méritent pasla réputation que leur lail généralement lexagcrationarabe qui les compare à des gazelles; on peut tout auplus les mettre sur la même ligne que nos plus petitschevaux de Tarbes. Bien que nous nous soyons tenusderrière lescorte du chef, celui-ci ne nous a pas adresséla parole, et je me suis fait une triste idée de sa cour-toisie. Il a lhabitude de faire attendre les envoyés des. Marabout de lAdrar. — Dessin de Bertall daprès une photographie. princes voisins pendant plusieurs jours sans soccuper delobjet de leur mission. On nous cita même beaucoup decas où il était resté un mois sans les recevoir. Le 30, jai vu deux de ses fils à qui jai fait compren-dre que je nétais pas un Maure, que nous autres blancsnous nattendions pas et que je demandais à parler àleur père. Depuis trois jours nous étions assaillis par lescurieux du camp dOuld-Aïda et des camps voisins; onfaisait plusieurs jours de marche pour venir nous voir;à- la porte de notre tente se trouvaient toujours plus dequarante jiersonnes à (jui il fallait montrer nos armes,ma boussole, mon sextant, mon thermomètre, etc., dé-ridément nous avions plus de succès que nen ont h lafoire bien des animaux curieux. Quelques instants avant la prière du coucher du so-leil, Ould-Aida me fait appeler à cent pas de ma tente;il est assis sur une pea


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