Histoire de l'art pendant la Renaissance . ns par la noblesse des profils et de certaines proportions, etquil est souvent difficile de le distinguer de son élève Bramante. » M. deGeymûller, de son côté, affirme que Luciano de Laurana, seul parmi les prédé-cesseurs de Bramante, nous montre cette beauté et cette élégance de certainesproportions, cette « morbidesse » de lornementation quon ne peut désignerque sous le nom de bramantesque*. 1. Voy. la gravure de la page 3l. 2. Schmarsow, Melono da Forli, p. 353, 355. 3. Voy. la gravure de la page 473. 4. Meh\T;o da Forli, p. 80. 5. Raffaello Saniio


Histoire de l'art pendant la Renaissance . ns par la noblesse des profils et de certaines proportions, etquil est souvent difficile de le distinguer de son élève Bramante. » M. deGeymûller, de son côté, affirme que Luciano de Laurana, seul parmi les prédé-cesseurs de Bramante, nous montre cette beauté et cette élégance de certainesproportions, cette « morbidesse » de lornementation quon ne peut désignerque sous le nom de bramantesque*. 1. Voy. la gravure de la page 3l. 2. Schmarsow, Melono da Forli, p. 353, 355. 3. Voy. la gravure de la page 473. 4. Meh\T;o da Forli, p. 80. 5. Raffaello Saniio stiidiafo corne architetto; Milan, Hœpli, p. 8. LES ARCHITECTES VÉNITIENS. 479 Le palais de Gubbio, moins connu que le palais dUrbin, a également pourarchitecte Luciano de Laurana. Lactivité déployée par les bâtisseurs florentins nétait rien au prix de celledont firent preuve leurs émules vénitiens ; grâce à des ressources splendides,églises et palais naissaient comme par enchantement, quelque défavorables que. Cortile du palais ducal dUrbin. fussent dailleurs les conditions dans lesquelles larchitecture était appelée à se développer : la difficulté de bâtir sur un sol mouvant, auquel des pilotis seuls pou-vaient donner quelque solidité; celle de trouver de lespace, de lair et de lalumière dans ce dédale de ruelles ; puis, au point de vue du style, ce mélangedéléments incohérents,, byzantins, arabes, gothiques, antiques. Si le goût desVénitiens avait égalé leur magnificence, nul doute quils neussent rapidementpu rivaliser avec les Florentins, car au fond cétait une race artiste; mais voilà I. BiBL. : Cicognara, le Fahbrkhe pin cospicue di Veneiia. Venise, i8i5-i820. — 2 édit.,1830-1840. — Cicogna, Iscrliioni veneiiane. Venise, , 6 vol. in-fol. — Selvatico, SuUaArchitettura e siiUa Scultura in Vemiia. Venise, 1847. — Ruskin, the Stones of Venice. Londres,lB5l, 3 vol. — Yriarte, Vcime. Paris, 1878. — Enlin les


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