. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. DES PLIS TERTIAIRES DE SAINT-CHINIAN 581. au Enfin les schistes siluriens disparaissent et c'est le Dévonien qui repose directement et en concordance apparente de stratification sur le calcaire cambrien; on ne peut plus voir trace du synclinal par suite de l'étirement des schistes. Si je n'avais suivi ce synclinal pas à pas jusqu'au point où il disparaît, je n'aurais cru voir en ce point qu'une superposition concordante. A Teussines, on a affaire à un accident du même genre (Fig. 1) ; il y a eu étire- ment du flanc se
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. DES PLIS TERTIAIRES DE SAINT-CHINIAN 581. au Enfin les schistes siluriens disparaissent et c'est le Dévonien qui repose directement et en concordance apparente de stratification sur le calcaire cambrien; on ne peut plus voir trace du synclinal par suite de l'étirement des schistes. Si je n'avais suivi ce synclinal pas à pas jusqu'au point où il disparaît, je n'aurais cru voir en ce point qu'une superposition concordante. A Teussines, on a affaire à un accident du même genre (Fig. 1) ; il y a eu étire- ment du flanc septen- trional d'un syncli- nal, constitué égale- ment par l'Arenig inférieur et le Dévo- nien. Dans cette région de Teussines, l'Are- nig et le Dévonien sont renversés, ainsi que je viens de le dire. Si les calcaires, situés actuellement sous le Dévonien sont eux-mêmes dévo- niens, ils doivent appartenir à un niveau plus récent que les couches à Phacops; or, à Gabrières où nous avons tous les horizons du terrain dévonien, on n'en connaît aucun avec ce faciès de calcaires à Encrines et de cal- caire blanc; ce n'est qu'au Caragnas que les mêmes calcaires appa- raissent et j'ai déjà dit quelle était leur position par rapport au Dévonien. En résumé, il n'est pas possible d'admettre que les calcaires sur lesquels s'appuient les assises à Phacops de Teussines soient du Dévonien. D'ailleurs, on y retrouve toutes les variétés lithologiques que j'ai déjà signalées dans les calcaires cambriens, aussi bien que les bandes de schistes. Il résulte de tout ce que je viens de dire sur les calcaires à Encrines que, pour moi, il y a beaucoup plus de preuves en faveur de leur âge cambrien que de leur âge dévonien. Cependant, dans une région aussi plissée que l'est le versant méridional de la Monta- gne-Noire, il est possible que certaios accidents, tels que chevau-
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