. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 494 LE VERRIER. â CAUSES DES MOUVKMENTS OROGÃNIQUES. 5 avril séparés par une mer un peu étendue, elle devra prendre une forme telle, que celle ci-contre. Fïff. Sous les continents et sur leurs bords, la base de l'écorce terrestre forme une surface pour ainsi dire symétrique du relief extérieur; tandis qu'au milieu des océans elle en suit à peu près les inflexions. Les zones A B ~ A' B' de dépôts sont les parties faibles de l'écorce, oîi la diminution d'épaisseur peut atteindre une fraction très sensible de l'épaisse
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 494 LE VERRIER. â CAUSES DES MOUVKMENTS OROGÃNIQUES. 5 avril séparés par une mer un peu étendue, elle devra prendre une forme telle, que celle ci-contre. Fïff. Sous les continents et sur leurs bords, la base de l'écorce terrestre forme une surface pour ainsi dire symétrique du relief extérieur; tandis qu'au milieu des océans elle en suit à peu près les inflexions. Les zones A B ~ A' B' de dépôts sont les parties faibles de l'écorce, oîi la diminution d'épaisseur peut atteindre une fraction très sensible de l'épaisseur totale. Il faut voir si la formation de ces zones d'épaisseur variable peut réellement se produire et ne soulève pas d'objections au point de vue mécanique ou calorifique. Vu l'épaisseur relativement faible de l'écorce terrestre, il ne paraît pas douteux que la cbaleur emmagasinée dans le noyau fondu, si elle ne se perdait pas lentement dans l'espace, serait capable de refondre toute l'écorce. Notre sol est donc à peu près dans la même situation que les parois du creuset d'un haut fourneau, il ne subsiste que par le refroidisse- ment extérieur : il se garnit là oii la conductibilité permet un refroi- dissement énergique, il se ronge là où la nature des parois contrarie le refroidissement. Nous avons supposé un état d'équilibre, oti les isogéothermes étaient partout à la distance correspondant à la conductibilité, et ou par suite la chaleur rayonnée par la terre devait être la même sur toute sa surface. Cet équilibre doit toujours tendre à s'établir, car si nous supposons en un point donné l'épaisseur de l'écorce inférieure à celle que cet équilibre demanderait, cette partie rayonnera plus de chaleur que les voisines, et tendra à se garnir par le bas : si au contraire l'épaisseur était trop forte, il se dégagerait moins de chal
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