Revue de l'art chrétien . onde quelques débris quon retrouve encore dans lintérieur de la tige. Cette crosselait partie maintenant du trésor de léglise de Saint-Bertrand. La longueur du tombeau est de 2m 33e, sa hauteur de 0m 48e. Le couvercle a 0m 9:1de largeur, et 0m17l dépaisseur. La longueur du buste est de °2 30, son épaisseurde 0m 16e, et sa largeur qui nest aujourdhui que de 0 15e, était avaut sa mutilationde 0 G()r. labbé rdmÈbe. MELANGES ET CHRONIQUE. M Inscriptions chrétiennes <Iu Musée dAmiens. Le musée dAmiens vient dacquérir une pierre sépulcrale trouvée en mai 1857dans la plai
Revue de l'art chrétien . onde quelques débris quon retrouve encore dans lintérieur de la tige. Cette crosselait partie maintenant du trésor de léglise de Saint-Bertrand. La longueur du tombeau est de 2m 33e, sa hauteur de 0m 48e. Le couvercle a 0m 9:1de largeur, et 0m17l dépaisseur. La longueur du buste est de °2 30, son épaisseurde 0m 16e, et sa largeur qui nest aujourdhui que de 0 15e, était avaut sa mutilationde 0 G()r. labbé rdmÈbe. MELANGES ET CHRONIQUE. M Inscriptions chrétiennes <Iu Musée dAmiens. Le musée dAmiens vient dacquérir une pierre sépulcrale trouvée en mai 1857dans la plaine qui sétend entre Saint-Achcul et le chemin de Cagny. Elle a 43 cent,de large sur 31 cent, de haut. Le dessin que nous en donnons est à léchelle de 0,20cent, pour mètre. Le nom de Floreda est séparé de sa qualification par un mono-gramme du Christ, entouré de deux cercles concentriques, où se trouve un zig-zag,ornement quon voit déjà sur les antiquités franques et qui est fréquemment employé. ( Dessin fie M. Masse. ) dans la sculpture romane. Au premier abord, on pourrait supposer quil y a un pointde séparation entre flo et reda et entre s et antimonialis, mais en y regardantde plus près on saperçoit que ce ne sont que de simples cassures de la pierre : ilny a donc point de difficulté pour la lecture de cette inscription. Cest la courteépitaphe dune religieuse qui sappelait Floreda. Le mot Sanctimonialis, dans le sensde religieuse, est dune haute antiquité chrétienne : on le trouve employé par saintAugustin. La suppression du C indique quà lépoque où remonte cette inscriptionon prononçait en France santus pour sanclus, selon lusage italien. Nous serions 402 MÉLANGES ET CHRONIQUE. disposé à croire que celle pierre sépulcrale est celle dune des religieuses desainte Ulphe qui fut consacrée à Dieu par lévèque Chrétien en lan 739. Ulphehabita longtemps à environ une lieue de Sainl-Aeheul, où elle se rendait tous lesjours pour as
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