Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . toujours demeurés. Marchons à la faveur defes divines lumières, & ne les éteignons pasen nous livrant à nospaiÏÏcns &: aux aveuglesappétits de la chair : car rien ne nous expofeplus à perdre la foi, quune vie fenfuelle ôcvoluprueufe. Ceil par-là que tant dimpieslont perdue ; Ôc cefi: encore ce qui les atta-che à leur libertinage, & ce qui les empêcheden fortir. Ah! Seigneur, vous avez dans lestréfors de votre juilice bien des chatimensdont vous pouvez punir nos défordres. Frap-pez, mon Dieu ; 6c fallut-il nous affliger det


Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . toujours demeurés. Marchons à la faveur defes divines lumières, & ne les éteignons pasen nous livrant à nospaiÏÏcns &: aux aveuglesappétits de la chair : car rien ne nous expofeplus à perdre la foi, quune vie fenfuelle ôcvoluprueufe. Ceil par-là que tant dimpieslont perdue ; Ôc cefi: encore ce qui les atta-che à leur libertinage, & ce qui les empêcheden fortir. Ah! Seigneur, vous avez dans lestréfors de votre juilice bien des chatimensdont vous pouvez punir nos défordres. Frap-pez, mon Dieu ; 6c fallut-il nous affliger detoutes les calamités temporelles , ne nousépargnez pas : mais confervez-nous la fei. Ceneft pas allez : ranimez-la , réveillez-la, ref-fufcitez - la cette foi languifTante , cette foi ET Chrètienn]?. 33^ mourante , &c même cette foi morte fans lesœuvres. Autant & félon quelle vivra en nous ,nous vivrons avec elle & par elle ; & le termeoù elle nous conduira, ceft Téternité bien-heureufe que je vous fouhaite , ô !^34 ^ i^asr: .^..g^ ^^.^. i^jgr. :^»2. ^5. ^^ .^s. :^5S. :âss»: .*â«&, ^ SERMON POUR LE JEUDI de la première Semaine. Sur la Prière. Xcce muUerCanansea à finibus illis egrefTa, clamavîr,dicens ei : Miferere meî, Domine, fili David i fiiiamea malè à dsemonio vexatur. Alors une femme Chananéenne venue de ces quartiers^là , sécria, en lui difant : Seigneur , Fils de Davidyayez -pitié de moi ; ma fille ejl cruellement tourmeutéefar le démon. En faint Match, chap. ij. SI jamais la force de la prière parut fenfible-ment & dune manière éclatante, neft-cepas, Chrétiens, dans lexemple que nous pro-pofe lEvangile de ce jour, ou nous voyons,pour parler avec faint Ambroife, un Dieu mê-me furpris ôc dans ladmiration ; un Dieu quiconfond les puiflances de lenfer, qui fait desmiracles, & qui déploie toute fa vertu en fa-veur dune étrangère laquelle a recours à lui,& qui toute idolâtre quelle eft , nous fert demodèle & nous ap


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