. Quatre siècles . ir, une commode, des porcelaines et sa canne à pommedor; à David, « la tapisserie de verdure, douze chaises,des couvertures, nappes et habits : et prie ses neveux delaisser à leurs tantes de la Fléchère et Livache la jouis-sance des meubles ou objets légués ci-dessus qui pourraientleur » Lacte est signé André Pasteur, contresigné par le syn-dic Turretin — Le « sceau » est payé 5o florins. Le frère de Pierre et de Gharles, Jean-Pierre, sétaitdirigé, nous ignorons pour quelle raison, sur Neuchâtel, enSuisse, en fuyant son inhospitalière patrie. Le 28 février 1710,


. Quatre siècles . ir, une commode, des porcelaines et sa canne à pommedor; à David, « la tapisserie de verdure, douze chaises,des couvertures, nappes et habits : et prie ses neveux delaisser à leurs tantes de la Fléchère et Livache la jouis-sance des meubles ou objets légués ci-dessus qui pourraientleur » Lacte est signé André Pasteur, contresigné par le syn-dic Turretin — Le « sceau » est payé 5o florins. Le frère de Pierre et de Gharles, Jean-Pierre, sétaitdirigé, nous ignorons pour quelle raison, sur Neuchâtel, enSuisse, en fuyant son inhospitalière patrie. Le 28 février 1710, il vient prêter, en conformité de léditdu 14 décembre 1709, devant le Conseil dEtat, le sermentprescrit par Sa Majesté prussienne. On sait que le gouver-nement de la principauté de Neuchâtel était sous la suze-raineté du roi de Prusse, exercée en grande partie par uneassemblée de 36 pasteurs. Là encore, et malgré le carac-tère plus froid quont les gens de lHelvétie, on repense. PHILIPPE CAZENOVE1730 — 11-7 -- involontairement au mot amer de Rohan : quil « aimeraitmieux avoir affaire à une réunion de loups quà une assem-blée de ministres. » Frédéric ïer, en digne fds du grand-électeur, venait eneffet, au moment où ce Cazenove acquiert la bourgeoisiedans sa principauté, doffrir aux réfugiés français de Genèvedes lettres de naturalisation, presque gratuites (alors quàGenève elles étaient si chères) avec droit de résidence dansleslerresdeNeuchâ ces conditions, lesnouveaux sujets prussiens obtenaient légalité absolue dedroits avec les autochtones, avantage dautant plus pré-cieux , que les conférences en vue du traité dUtrechtétaient déjà entamées, et que les Huguenots du Refuge serendaient déjà compte quaucune voix ne sélèverait en leurfaveur, et quaucune puissance nobtiendrait leur réintégra-tion dans leurs droits et leur patrie. Le serment exigé desprotestants français était le suiv


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