. Vergniaud, le drame des Girondins . ele fait remarquer le maire Pachc à qui de droit, cest-à-direà Hanriot, commandant de la force publique. Il dut y avoiraussi beaucoup plus dagitation dans Paris, au cours duprocès des Girondins, que ne le conjecture Michelet,quand il écrit : « Lattention était ailleurs ». Une corres-pondance curieuse de Pache avec Hanriot est venue enapporter une preuve. Dès la première audience, le 3 bru-maire (24 octobre), il lui demande du renfort pour main-tenir « la tranquillité et le silence ». Le 6, il craint uncoup de main sur la Conciergerie, car il lui signale la


. Vergniaud, le drame des Girondins . ele fait remarquer le maire Pachc à qui de droit, cest-à-direà Hanriot, commandant de la force publique. Il dut y avoiraussi beaucoup plus dagitation dans Paris, au cours duprocès des Girondins, que ne le conjecture Michelet,quand il écrit : « Lattention était ailleurs ». Une corres-pondance curieuse de Pache avec Hanriot est venue enapporter une preuve. Dès la première audience, le 3 bru-maire (24 octobre), il lui demande du renfort pour main-tenir « la tranquillité et le silence ». Le 6, il craint uncoup de main sur la Conciergerie, car il lui signale lanécessité den surveiller les abords. Il insiste le 9, jour oùaura lieu la dernière audience, en le priant dexercer « unesurveillance sévère autour du Palais et des prisons ». Defait, nous voyons, à la même date, VAnti-Fédéralistesignaler des « attroupements » qui « ont commencé avecle procès et augmentent, à mesure que le jugement définitifapproche ». Après que celui-ci est rendu, le matin du (248) I. s 5 -a ^ ai. rS Vebosiauu PI. j, page 24S. AU TRIBUNAL REVOLUTIONNAIRE 10 brumaire (31 octobre), et que les Girondins ont étébâillonnés et condamnés à laudience de lu veille, Pacheles craint encore sur le chemin de léchafaud, car il écrit« quil faut prendre des précautions pour assurer la tran-quillité :», et quil doit être sursis notamment aux visitesdomiciliaires. Certes, comme le fait observer, avec une nobleémotion, lhistorien de VEloquence parlementaire pendantla Révolution, « cest une satisfaction de penser que lesaccents suprêmes de Vergniaud ne restèrent pas sans écho ». Mais on sétait arrangé pour en amortir lcfTet au dehorsdu Palais et même dans son enceinte. Non contents de faireintimider, comme on la vu, le rédacteur du compte renduofficieux des audiences, les meneurs des Jacobins singé-nièrent pour empêcher que les Girondins usassent du droitsacré de la défense et se fissent entendre après les té


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