L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . a Bastille. Cettepièce charmante, dunetonalité souple et chaude,qui, suivant quelques-uns,rappellerait celle de Bau-douin ou peut-être de Bou-cher, soulève un intéres-sant problème : est-ce uneimage exécutéeavec la-grément du roi, ou une descaricatures dans lesquellesse révélait lindignationcontre « loreiller des d(-bauches » de Louis XV? Les caricatures de cettepériode dénotent chezleurs auteurs moins un sen-timent de mépris pour lesvices du roi quune colèrecontre les scandales dutriumvirat Maupeou, dAi-gu
L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . a Bastille. Cettepièce charmante, dunetonalité souple et chaude,qui, suivant quelques-uns,rappellerait celle de Bau-douin ou peut-être de Bou-cher, soulève un intéres-sant problème : est-ce uneimage exécutéeavec la-grément du roi, ou une descaricatures dans lesquellesse révélait lindignationcontre « loreiller des d(-bauches » de Louis XV? Les caricatures de cettepériode dénotent chezleurs auteurs moins un sen-timent de mépris pour lesvices du roi quune colèrecontre les scandales dutriumvirat Maupeou, dAi-guillon et Terray. Le plusimpopulaire fut Terray\ Ses rigueurs à légard des fermiers géniraux, renouvelées dailleursde Silhouette, attirèrent à ceux-ci la pitié ironi(|ue des caricaturistes. 1. Voir Le Parc aux Cerfs ou loriyine de , Paris, 1700. 2. Communiquée par M. Cliarles Oulmont. 3. Mémoires necrcts, t. V, p. 90 : « On a fiappé une estampe où lon remaii(neles fermiers généraux à genoux, et latibé Terray qui leur donne des cendres,. I. A VISITE R O Y A L KPEISTCRE A LA SANGUINE, XVIII (CoUci-tion particulière.) s I i: c L E * iO LESTAMPE SATIRIQUE Lavônemenl de Louis XVI lui salutcommo laiirondune époque-nouvolli. La naliou jilacail toul son espoir en lui, et le caractèrepalernel de son gouvernement la rassurait. Sa popularité augmentaencore lorquil donna satisfaction à lopinion mécontente en ren-voyant, le 2i août 1774, les deux ministres les plus détestés : labbéTerray et le chancelier Maupeou. Ce fut un enthousiasme dé dessin de Moreau le jeune , de la môme veine que son Gâteaudus Rois, a immortalisé le souvenir de cette joie générale : « Surlestrade lleurdelysée, «écrit M. de \oIhac, » sont assis la reine etLouis XVI qui prête loreille aux conseils de Minerve. La Véritédévoilée par le Temps se penche vers le couple. Mais la partie droiteilu dessin a un caractère satirique. Frappé par
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