. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . UHomme bien faifanc eft aiméde couc le Monde. DES MOEURS. i37 EXT L ICjriON de la foixantiémtfigt^re. Heureux ces hommes innoccns vainqueurs abfolus des ièns ,Qaictent avec plaifîr cette ob cure demeure ,Qu] partagent leurs biens avec bon jugemenr,Ec qui font afliirez quentrant au monument >Leur digne fucccflcur les regrette & les pleure, O S T R E Philofophemuet ne pouvoir mieuxfinir la matière des ri-chellès , que par le Ta- b!eau quil
. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . UHomme bien faifanc eft aiméde couc le Monde. DES MOEURS. i37 EXT L ICjriON de la foixantiémtfigt^re. Heureux ces hommes innoccns vainqueurs abfolus des ièns ,Qaictent avec plaifîr cette ob cure demeure ,Qu] partagent leurs biens avec bon jugemenr,Ec qui font afliirez quentrant au monument >Leur digne fucccflcur les regrette & les pleure, O S T R E Philofophemuet ne pouvoir mieuxfinir la matière des ri-chellès , que par le Ta- b!eau quil nous prefente. Apres avoir montré les ordures & lesmiferes de l*A varice , il avoir à faireparoître avec éclat la Vertu qui luy cftoppoiee. Je fçay quil pouvoit par ungrand nombre de Tableaux , produireles beautez & les béatitudes de la Libe-. 238 LA DOCTRINE ralité.Mais n*ayant quune place de re(^te, il y a tres-iudicieufement renfermétout ce qui eft de plus grand , de plusilluftre 5 èc de plus merveilleux en la Ver-tu qu il reprefènte. En efïvc , bien queceux qui s*enrichi(îènt par des voyes in-nocentes , & qui Ce fervent genereufe-meiit de leurs richetlès^ne perdent pasun feul moment de leurs Jours, Se ne faf-Cent toute leur vie que des adiôns héroï-ques ; il ny a toutefois rien de fi extraor-dinaire & de fî émerveillable que leur quittent leurs biens avec plus de (à-tisfadion quils ne les ont difpenfènt fans regret ôc fans haine :ôc fe font tellement acquis le cœur deleurs héritiers, que ceft de là véritable-ment que partent les larmes quils voientrépandre. Ecoutez , je vous prie , le de nôtre Philofophe. Je vous ayfait voir,vous dit-il , la fin épouvan-table derAvàre. Maintenant, pour vousen faire perdre la mémoire : puis quileft indigtie quon fe fouvi
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