Traité pratique de bactériologie . essaim de moustiques ensuspension dans lair pen-dant les soirs dété. Lamolilité, très vive vers 30-35, cesse presque complètement à 16°.Toutefois, cest un caractère sujet à de grandes variations. Il est même des types tout à faitimmobiles,possible decommeriques vrais. Les éléments possèdent, àune extrémité, un long cil vi-bratile (1) (fig. ]-24et 125), quecolorent les méthodes spécia-les, exceptionnellement deux,même trois ou quatre. Le cilunique se montre parfois bi-furqué à son extrémité. Les cultures montrent fré-quemment des formes dinvo-lution nombreuses
Traité pratique de bactériologie . essaim de moustiques ensuspension dans lair pen-dant les soirs dété. Lamolilité, très vive vers 30-35, cesse presque complètement à 16°.Toutefois, cest un caractère sujet à de grandes variations. Il est même des types tout à faitimmobiles,possible decommeriques vrais. Les éléments possèdent, àune extrémité, un long cil vi-bratile (1) (fig. ]-24et 125), quecolorent les méthodes spécia-les, exceptionnellement deux,même trois ou quatre. Le cilunique se montre parfois bi-furqué à son extrémité. Les cultures montrent fré-quemment des formes dinvo-lution nombreuses, des élé-ments arrondis, quon a prispour des spores, dautresovoïdes, en poires ou tuméfiés,irrégulièrement gonflés. Cer-tains portent à une de leursextrémités de grosses sphères de 3 jx à 4 a, régulières ou déformées. Ce (1) Neihaiss, Ueberdie Geisseln an deu Bacillen der asiatischen Cholera(Gen<ra/jb/fur Bakt., 1889, V). Et : Dowdeswell, Note sur les flagella du(Ann. de micr., 1890).. quil nest pasne pas regarderdes Vibrions cholé- Fig. 121. — Spirilles du choléra, de selles rizi-formes. — Formes allongées. 1000/1. licrobe du choléra ;P1RILLLM CHOLIÏ 595 sont de semblables dégénérescences qui ont été décrites comme nor-males par Ferran(l), et prises pour des organes reproduclears. Dowdeswel (2) a observé, dans des cultures du Spirille du choléra,une série de formes bien dilTérentes de celles que lon regarde commenormales pour cette espèce. KUes sont, il semble, à rattacher égalementaux formes dinvolution. Certaines cultures, provenant bien dûment devirgules et spirilles typiques, donnent des formes sphériques de 6 à 7 a,mobiles au délmt et possédant un cil visible; ces éléments sont isolésou réunis en chaînettes ou en amas de plusieurs centaines; leur proto-plasma, dabord clair, montre, après peu de temps, de nombreusesvacuoles. Ellles se résolvent, au bout de quelques jours, en fines granula
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