. Bruxelles à travers les âges . semaine, les jours de travail, maisseulement en temps de repos et de congé, pour se délasser des rudes labeurs, dessoucis et des préoccupations de la vie sérieuse. La construction des premières rues du quartier Léopold, lextension des faubourgs,la naissance du quartier Louise modifièrent déjà cet aspect. Puis, en i858 et en i85g,la ville fit exécuter de nouveaux et importants travaux aux boulevards supérieurs. Lallée centrale étant pavée, on remplaça le pavement par du macadam, et les BRUXELLES MODERNE. allées latérales étant vierges de toute bordure, on les
. Bruxelles à travers les âges . semaine, les jours de travail, maisseulement en temps de repos et de congé, pour se délasser des rudes labeurs, dessoucis et des préoccupations de la vie sérieuse. La construction des premières rues du quartier Léopold, lextension des faubourgs,la naissance du quartier Louise modifièrent déjà cet aspect. Puis, en i858 et en i85g,la ville fit exécuter de nouveaux et importants travaux aux boulevards supérieurs. Lallée centrale étant pavée, on remplaça le pavement par du macadam, et les BRUXELLES MODERNE. allées latérales étant vierges de toute bordure, on les flanqua de dalles bleuesdepuis le pont Léopold jusquà la porte Louise. Cette partie des boulevards, destinée à devenir la plus animée et la plus brillante,était, vers 1840, plus solitaire que les boulevards inférieurs. Ceux-ci sétaient rapide-ment bordés de magasins de charbons, de hangars et de halles. Les allées et venuesdes bateaux sur les canaux, le trop plein dactivité et de vie qui, des quartiers. Porte de é de la lithographie de Borremans, publiée par S. Avanzo. intérieurs et des quais des bassins voisins, se déversait bruyamment au dehors,la circulation des convois sur la ligne de raccordement entre les stations du Nordet du Midi, le voisinage des fabriques de Molenbeek : tout cela contribuait à donnerà cette région de la ville une physionomie amusante et mouvementée qui contrastaitavec la sérénité tranquille et aristocratique des boulevards supérieurs. De la porte de Ninove, ouverte en 1816 et reconstruite en 1834, à la portedAnderlecht, sétendait le boulevard de lAbattoir. Puis venaient le boulevarddAnderlecht, qui sarrêtait à lécluse de la Senne, et le boulevard du Midi qui lareliait à la porte de Hal. La plupart des portes consistaient en deux pavillons où siégeaient les employés de BRUXELLES MODERNE. 149 loctroi et que reliait une grille. Cétaient des constructions simples et de stylesans apparat
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