. Gazette des beaux-arts . ésus-Christ, le 1. M. VioIlet-le-Duc a publié un croquis dune pnrlie de ce tableau quil serait si inté-ressant de posséder en France, dans son Dictionnaire raisonné de lArchitecture, a larticle :n Autel » GAZETTE DES BEAUX-ARTS. 229 « roi des rois, le seigneur des seigneurs : rex uegum, dux dominantium.« Aux pieds du Sauveur, qui tient le monde de la gauche et bénit de« la droite, sont prosternés les donateurs, prince et princesse. Les trois« archanges saint Gabriel, saint Raphaël et saint Michel, puis saint Benoît,« occupent les autres arcades au-dessus desquelles,


. Gazette des beaux-arts . ésus-Christ, le 1. M. VioIlet-le-Duc a publié un croquis dune pnrlie de ce tableau quil serait si inté-ressant de posséder en France, dans son Dictionnaire raisonné de lArchitecture, a larticle :n Autel » GAZETTE DES BEAUX-ARTS. 229 « roi des rois, le seigneur des seigneurs : rex uegum, dux dominantium.« Aux pieds du Sauveur, qui tient le monde de la gauche et bénit de« la droite, sont prosternés les donateurs, prince et princesse. Les trois« archanges saint Gabriel, saint Raphaël et saint Michel, puis saint Benoît,« occupent les autres arcades au-dessus desquelles, dans des médaillons,« se voient à mi-corps les quatre vertus cardinales : la Prudence, la Jus-« tice, la Tempérance et la Force. » Cette œuvre, en une matière aussi précieuse que lor fin, est faite aurepoussé et na point trop souffert des chocs qui ont pu loffenser depuishuit siècles quelle existe. Lexiguïté relative des autels anciens était dissimulée par les accessoiresdont on les H li,iiiiiiiiii;,iii[iiii,«[i I jifciiiiiimwiiia ANCIEN AUTEL DE LA CATHEDRALE DARKAS Ainsi, lautel dArras, que lon a trouvé figuré dans un ancien tableau,se montre paré pour un jour de fête, chargé de reliquaires sur son retable,décoré de statues sur la tige qui sélève en arrière, portant la réserve eu-charistique suspendue à une crosse, et entouré de colonnes soutenant desrideaux et surmontées danges tenant les attributs de la Passion. Ces ri-deaux, dont lusage a persévéré fort avant dans le moyen âge, étaient unsouvenir de la liturgie de la primitive église encore conservée en Orient,comme ont pu sen convaincre les voyageurs qui ont assisté, à Rome, à 230 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. la messe des Arméniens. En effet, au moment de la consécration, le prêtreet lautel disparaissent, enveloppés de rideaux, qui ajoutent un nouveaumystère au mystère du sacrifice de la messe. Un grand nombre dinventaires et de c


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