. Le bon Dieu chez les enfants . Le jour quelle eut neuf ans, son papa et sa maman revinrent deleur long voyage. Ils embrassèrent leur chérie à laquelle ils rappor-taient des joujoux. Mais Jeanne se mit à genoux devant ses parents qui ne compre-naient pas et elle disait : — Je vous aime, oh!... je vous mais je elle pleurait. Et la maman, ou le papa, disait : — Parle, mon trésor, parle et tu auras ce que tu voudras. Et Jeanne baissait la tête davantage et elle sentait dans ses cheveuxcomme le vent frais du Bon Dieu. Enfin, elle dit : — Je voudrais être pauvrement habillée


. Le bon Dieu chez les enfants . Le jour quelle eut neuf ans, son papa et sa maman revinrent deleur long voyage. Ils embrassèrent leur chérie à laquelle ils rappor-taient des joujoux. Mais Jeanne se mit à genoux devant ses parents qui ne compre-naient pas et elle disait : — Je vous aime, oh!... je vous mais je elle pleurait. Et la maman, ou le papa, disait : — Parle, mon trésor, parle et tu auras ce que tu voudras. Et Jeanne baissait la tête davantage et elle sentait dans ses cheveuxcomme le vent frais du Bon Dieu. Enfin, elle dit : — Je voudrais être pauvrement habillée et faire mon lit toute , tandis qvielle disait cela, le grand Crucifix, au-dessus du lit de sa maman, la regardait. Aujourdhui, — il y a douze ans depuis lors, — Jeanne nhabiteplus le château. Elle vit pieds nus, une corde pour ceinture, en face duChrist qui la regarde toujours. Elle mange un peu de pain amer. Ellecouche tout habillée sur une planche. Elle est devenue pauvre et elleest bien


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