Oeuvres de . seft fenti alfezde force pour aflifter au mariage, & fer-vir de mère à fa nièce, ou plutôt à faféconde fille. La pauvre Claire en a pleuréde joie. Juge de moi, qui, méritant ilpeu de la conferver, tremble toujours dela perdre. En vérité, elle fait les honneursde la fête avec autant de grâce que dansfa plus parfaite fanté ; il femble mêmequun refte de langueur rende fa naïvepolitelfe encore plus touchante. Non, (i) Si le lecteur approuve cette règle, & quilsen ferve pour juger ce recueil, léditeur nap-pellera pas de fon jugement, ïSt La No u v ellejamais cette incompara


Oeuvres de . seft fenti alfezde force pour aflifter au mariage, & fer-vir de mère à fa nièce, ou plutôt à faféconde fille. La pauvre Claire en a pleuréde joie. Juge de moi, qui, méritant ilpeu de la conferver, tremble toujours dela perdre. En vérité, elle fait les honneursde la fête avec autant de grâce que dansfa plus parfaite fanté ; il femble mêmequun refte de langueur rende fa naïvepolitelfe encore plus touchante. Non, (i) Si le lecteur approuve cette règle, & quilsen ferve pour juger ce recueil, léditeur nap-pellera pas de fon jugement, ïSt La No u v ellejamais cette incomparable mère ne fut fibonne, fi charmante, fi digne dêtre ado-ré Sais-tu qu elle a demandé plufieursfois de tes nouvelles à M. dOrbe ? Quoi-quelle ne me parle point de toi, jenignore pas quelle taime, & que, Cijamais elle étoit écoutée, ton bonheur Sele mien feroient {on premier ! fi ton coeur fait être fenfible , quila befoin de lêtre, & quil a de dettes àpayer î. H Ê L O i S E. 183 . S LETTRE XIX. A J U LI E. JtiENS, ma Julie, gronde-moi, que-relle-moi , bars-moi ; je fourTrirai tour,mais je nen conrinuerai pas moins à redire ce que je penfe. Qui fera le dépofirairede rous mes fentimens, fi ce neft roi quihs éclaires ? & avec qui mon cœur fepermerrroir-il de parler, fi ru refufois delentendre ? Quand je re rends comprede mes obfervarions & de mes jugemens,ceft pour que ru les corriges, non pourque ru les approuves j & plus je puis com-mettre derreurs, plus je dois me prefferde ren inftruire. Si je blâme les abus quime frappenr dans cerre grande ville, jene men excuferai poinr fur ce que je tenparle en confidence ; car je ne dis jamaisrien dun riers, que je ne fois prêt à luidire en face ; 6c dans rour ce que je técrisdes Parifiens, je ne fais que répéter ce queje leur dis tous ks jours à eux-mêmes. 184 1^ No v v e l Le Ils ne men favent point mauvais gré ; ilsconviennent de beaucoup de chofes. Ilsfe plaignoient de not


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