. Apres La Pluie Le Beau Temps . ; elle les a proprement ramassées avec unecuiller, ce qui a été facile à faire, puisque le panierétait tombé sens dessus dessous avec les fraises;elle na laissé que celles qui se sont trouvéesécrasées et qui touchaient au pavé; elle a toutnettoyé et elle me les a données quand jai étédîner. GENEVIÈVE. Oh! merci, ma bonne. Comme Julie est bonneîDis-lui que je la remercie bien. GEORGES. Nous allons les manger. GENEVIÈVE. Non, pas à présent; cela nous empêcherait dedéjeuner chez Mme de Saint-Aimar. GEORGES. Quelle bêtise ! Comment des fraises nous em-pêcheraient-e


. Apres La Pluie Le Beau Temps . ; elle les a proprement ramassées avec unecuiller, ce qui a été facile à faire, puisque le panierétait tombé sens dessus dessous avec les fraises;elle na laissé que celles qui se sont trouvéesécrasées et qui touchaient au pavé; elle a toutnettoyé et elle me les a données quand jai étédîner. GENEVIÈVE. Oh! merci, ma bonne. Comme Julie est bonneîDis-lui que je la remercie bien. GEORGES. Nous allons les manger. GENEVIÈVE. Non, pas à présent; cela nous empêcherait dedéjeuner chez Mme de Saint-Aimar. GEORGES. Quelle bêtise ! Comment des fraises nous em-pêcheraient-elles de déjeuner? GENEVIÈVE. Je ne sais pas ; mais tu sais que mon oncle nousdéfend de manger si tôt avant les repas. GEORGES. Mais pas des fraises. Voyons, je commence. » APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 27 Et Georges en prit avec ses doigts une pincée,quil mit clans sa bouche. GEORGES. Excellentes ! Je nen ai jamais mangé de si ton tour. GENEVIÈVE. Non; je tai dit que je nen mangerai Tu en mangeras. GEORGES. Tu en mangeras. Je te les ferai mangei GENEVIÈVE. Je te dis que non. GEORGES. Je te dis que si. » 28 APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS Georges en prit une seconde pincée et voulut lesmettre de force dans la bouche de Geneviève, quise mit à courir en riant. Georges lattrapa et luimit dans la bouche ouverte les fraises quil tenait;elle voulut les cracher, mais Georges lui fermala bouche avec sa main ; elle fut obligée de lesavaler; Georges mangea le reste des fraises, sesmains en étaient pleines; il se lava la bouche etles mains; à peine avait-il fmi, que M. Dormère lesappela. Georges descendit en courant. Genevièvesaisit son chapeau et le suivit de près. M. Dormèreinspecta dabord la toilette de Georges et la trouvatrès bien. 11 examina ensuite celle de Gene-viève. Au premier coup doeil il aperçut les traces desfraises. M» DORMÈRE. Quest-ce que cela? Tu en as donc mangé? GENEVIÈVE. Non, mon oncle; je nai pas voulu


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