Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . am. chez le bon et toujours si dévouéM. Maxwell. Puis, il retourna à Leeds pour une ordination. Cettecérémonie attira dans la nouvelle église une foule immense decatholiques et de protestants. Les fonctions sacrées sy déroulèrentavec la pompe dune cathédrale, et la nombreuse assistance en futextrêmement édifiée. Lord Gampden voulut posséder aussi le prélat dans son manoirseigneurial, où il le traita avec le plus profond respect, ne sapjirochantjamais de lui, sans Iléchir le genou pour lui baiser la main humble-ment. Il


Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . am. chez le bon et toujours si dévouéM. Maxwell. Puis, il retourna à Leeds pour une ordination. Cettecérémonie attira dans la nouvelle église une foule immense decatholiques et de protestants. Les fonctions sacrées sy déroulèrentavec la pompe dune cathédrale, et la nombreuse assistance en futextrêmement édifiée. Lord Gampden voulut posséder aussi le prélat dans son manoirseigneurial, où il le traita avec le plus profond respect, ne sapjirochantjamais de lui, sans Iléchir le genou pour lui baiser la main humble-ment. Il se réserva la faveur dêtre son sacristain dans la chapelle duchâteau. Cette seconde visite à la province britannique accentua le bien quela première y avait produit, sept ans auparavant. La présence duvénéré Fondateur était une joie et une force. Elle resserrait les liensde la charité. Tous en conçurent une plus grande estime pour leurvocation, un désir plus intense de sainteté personnelle, et un zèle plusardent pour le salut du Sicklingliall. — Intérieur de la chapelle. (Voii le texte, p. 589.) CHAPITRE XIX Glencree (Irlande) I859-I86I § 1Une caserne abandonnée. Quand on quitte, au sud, la banlieue de Dublin, après avoir, surune route gracieuse, suivi le rivage jusquà la petite ville de Bray, onpénètre dans le massif des montagnes du comté de Wicklow. Le chemin sengage, alors, dans des gorges ombragées par debeaux arbres, longe des parcs, et serpente sur le flanc des coteaux. A mesure que lon monte, la vue sétend, et lon jouit bientôtdun merveilleux panorama. En bas, les plis de terrain qui descendent, en pentes douces,jusquà la mer; autour de soi, des collines verdoyantes; puis, descimes violemment déchiquetées, surjilombant des ravins, au fonddesquels des rochers se sont écroulés les uns sur les autres, en unpêle-mêle indescriptible. Si lon marche ainsi une quinzaine de kilomètres, on arrive àGlencree, vallé


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