Moscou . éon nest pas seulement intéressant par lerôle quil joue dans lœuvre littéraire de Karamzine. Ses églises, notam-ment celle de la Vierge, méritent dêtre visitées. Elles renferment destombeaux de personnages illustres, et parmi eux, celui de Siméon Bek-boulatovitch. Cétait un tsarévitch — dépossédé — de Kazan qui devintchrétien et mourut moine. Il tint pendant le règne dIvan le Terrible unrôle assez singulier. Vers 1595, Ivan eut la fantaisie de le proclamer tsar de toutes les Rus-sies et de jouer vis-à-vis de lui la comédie qui fut jouée depuis par Pierre LA VILLE BLANCHE loi


Moscou . éon nest pas seulement intéressant par lerôle quil joue dans lœuvre littéraire de Karamzine. Ses églises, notam-ment celle de la Vierge, méritent dêtre visitées. Elles renferment destombeaux de personnages illustres, et parmi eux, celui de Siméon Bek-boulatovitch. Cétait un tsarévitch — dépossédé — de Kazan qui devintchrétien et mourut moine. Il tint pendant le règne dIvan le Terrible unrôle assez singulier. Vers 1595, Ivan eut la fantaisie de le proclamer tsar de toutes les Rus-sies et de jouer vis-à-vis de lui la comédie qui fut jouée depuis par Pierre LA VILLE BLANCHE loi le Grand vis-à-vis du prince Romodanovsky. Il affecta de nêtre que sonlieutenant. Cette comédie dura peu de temps et le tsar in partibiisréàmX.à la maigre principauté de ïver, reprit vis-à-vis du Terrible le rôle officielde Kholop (esclave) suivant les règles du protocole en usage dans cetemps-là. Près de lui reposent maints représentants des grandes familles russes,. Léglise de la Nativité. des Boutourline, des Tatistchev, des Golovine. Du clocher principal dela cité monastique, on découvre une vue splendide sur Moscou. Ce quidistingue Moscou des autres villes dEurope, cest que le spectateur atout ensemble sous les yeux, une très grande ville et un très grand vil-lage. Tel groupe de maisons, tel bosquet, tel étang présente tout à coupun paysage rustique qui nous charme dautant plus que dans une capitaleil est moins attendu. En quittant le monastère de .Saint-Siméon, le touriste sensible, et quiconnaît sa littérature russe ne saurait manquer de faire un pèlerinage àlétang voisin que le plan de Baedeker appelle létang de Lisin et quil MOSCOU faut en réalité appeler létang de Lisa. Il se rattache à lhistoire de cettepauvre Lisa, chantée par Karamzine, qui a fait couler tant de histoire a été traduite en français à Paris en 1808.


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