Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . eptembre, auministre des affaires étrangères Lebrun,quil croyait maintenant que le roi de Prussenabandonnerait pas les Autrichiens , maisquune paix générale, conclue à des condi-tions honorables, lui semblait préférableaux dangers dune longue guerre. Cette paix générale, en la supposant réa-lisable, comportait des négociations fortcompliquées, et il était impossible de lobte-nir sur-le-champ. Cétait donc une fauteénorme que de laisser échapper larméeprussienne sans garanties. Cette faute fut commise. Les Prussie
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . eptembre, auministre des affaires étrangères Lebrun,quil croyait maintenant que le roi de Prussenabandonnerait pas les Autrichiens , maisquune paix générale, conclue à des condi-tions honorables, lui semblait préférableaux dangers dune longue guerre. Cette paix générale, en la supposant réa-lisable, comportait des négociations fortcompliquées, et il était impossible de lobte-nir sur-le-champ. Cétait donc une fauteénorme que de laisser échapper larméeprussienne sans garanties. Cette faute fut commise. Les Prussienstirent espérer de nouveau à Westermannla paix S(»iiaréo que souhaitaient les Fran-(;ais, et Dumouriez, par une conventionLicite, laissa larmée ennemie repasser,dans les pnMiiiers jours doctobre, les déli-Ics de lArgonne. Les généraux français ne[loursuiviiNMit i\\\o pour la fornK^ les Prus-sicMis, qui s retiraient bMitiMiicnt on jiarlout diUTièn» eux des cadavresdInunini^s t>l de ehe\;iux iU(Uts do nvisèro HISTOIIŒ DE FRANCE. Grandplace à Lille et de malarlics. Nos troupes ne frappèrentsérieusement ({ue sur le corps des émigrés,et les paysans seuls tirent du mal aux Prus-siens et tuèrent tout ce qui sécartait delarmée. Larmée allemande fut ainsi sauvée duneruine inévitable par les rêves politiques deDumouriez. A peine lennemi fut-il hors depéril, que Dumouricz put reconnaître quilavait étî joué. Le roi de Prusse, une foison sûreté au bord de la Meuse, ne voulutplus entendre parler de se séparer de lAu-triche. Le roi et Brunswick entendaient semaintenir sur la Meuse, garder ce quilsnous avaient pris, et tcichcr de nous enleverSedan et Thionville. Ils ny renoncèrentque parce que le gouvernement autrichiende Belgique rappela les cor[>s autrichiensdo larmée alliée [xtur soutenir une enlic- | prise quil tentait sur Lille, et aussi parcequil arriva des nouvelles menaçantes desbords du Rhin. Les Français étai
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