Opere del conte Algarotti . craindrois bien cette intime unionpour lEurope, si je espérois que Frèdéricest las de ne point dormir, de vivre er-rant, loin des muses, dans la poussiere,le sang, le bruit et linquiétude. Le livrede Rousseau sur V èducation vous est-il par-venu? Ce fou de beaucoup desprit sestfait proscrire dici, et de sa patrie, où lepeuple prend son parti, et se plaint de cequon souifre à la porte de Genève un au-teur célèbre parler libreinent de la reli-gion, et qu on diffame un de leurs cito- G 3 y^ns ioa Lettere ycus pour la méme cause. M. de Voltaireirouve lui le livre en que


Opere del conte Algarotti . craindrois bien cette intime unionpour lEurope, si je espérois que Frèdéricest las de ne point dormir, de vivre er-rant, loin des muses, dans la poussiere,le sang, le bruit et linquiétude. Le livrede Rousseau sur V èducation vous est-il par-venu? Ce fou de beaucoup desprit sestfait proscrire dici, et de sa patrie, où lepeuple prend son parti, et se plaint de cequon souifre à la porte de Genève un au-teur célèbre parler libreinent de la reli-gion, et qu on diffame un de leurs cito- G 3 y^ns ioa Lettere ycus pour la méme cause. M. de Voltaireirouve lui le livre en question mal fait,mauvais, excepté sur 1 article de la revo-lution qui fait pourtant son crime. Si jen avois pas perdu a Rome les personnesqui mhonoroient le plus de leurs bontez,j irois avec vous y passer 1 hiver ; si vousy trouvez quclqu un qui daigne encore sesouvenir de moi, dites - leur avec vérité ,que personne n a jamais, ingenieux cora-te, tant regreté les bords du Tibre, vous,et toute lItalie, que moi,. J. ?I E D I T E . 1CJ BEL CONTE AL GAROTTIXLVI. Bologna 8 yigosto 17G2. Mi .i giova sperare eh ella abbia ricevutauna mia scrittale da Venezia alcune setti-mane sono. In essa le dava parte siccomeuvea finalmente ricevuto dal sig. Farsettila gentilissima lettera sua, e con essa le-stratto della mia epistola sul commercio}Fatto dal sig. ab. Roman. Niente vi potevaessere che mi facesse maggiore onore, efar mi potesse più piacere di un tale estrat-to . La prego fare intendere al sig. ab. Ro-man quanto io me gli professi miei ringraziamenti in bocca della Musafrancese dovranno certamente piacere a unode leggiadrissimi e pulitissimi scrittori diFrancia. Dal si«r. Goldoni, che dovrebbeoramai esser giunto costà, ella avrà ricevu-to un libro che mi mandò il sig. Farsetti,acciocché io trovassi la via di farglielo te-G 4 nere. io4 Lettere nere. Ma quando vedremo il suo sopra 1Italia? Voglio dire le sue lettere sopra lIta-lia , chella mi scrisse tempo


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