. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . oui pour lhiver lesmains de nos précieuses au sein de luxueux manchonsde fourrure, de martre ou dhermine, voire de velours,nous terminerons par un aperçu du costume dans lepeuple. Le costume des hommes du peuple ne diffère guère,comme forme, de celui des nobles. Mettons à JacquesBonhomme des bas de laine et quil endosse un pour-point et un haut-de-chausse également de laine ; que LE COSTUME 205 sonchefsenfoncedansun feutreplus ou moins cabosséet que ses épaules disparaissent sous une ample cape :le voici paré. La période ducostume moder


. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . oui pour lhiver lesmains de nos précieuses au sein de luxueux manchonsde fourrure, de martre ou dhermine, voire de velours,nous terminerons par un aperçu du costume dans lepeuple. Le costume des hommes du peuple ne diffère guère,comme forme, de celui des nobles. Mettons à JacquesBonhomme des bas de laine et quil endosse un pour-point et un haut-de-chausse également de laine ; que LE COSTUME 205 sonchefsenfoncedansun feutreplus ou moins cabosséet que ses épaules disparaissent sous une ample cape :le voici paré. La période ducostume moderneinaugurée sousLouis XIII, cor-respond à laban-don presque com-plet des armesdéfensives, etnotre paysan sap-puie sur un bâ-ton. Quant auxmiséreux et auxmendiants, leursilhouette pit-toresque a étémagistralementtracée par JacquesCallot {fiff. 72, 73et 74). Au tour, maintenant, du coslume des femmes dansle commun. Celles-ci portent couramment, une camisole àgrandes basques, dite hongreline^ dorigine hongroise,îorarae son nom Fig. 129. — Dessin dun candélabre ouby*as (face et profil). 806 LE STYLE LOUIS XIII De cette vulgaire camisole dériva la tenue négligée dequelques grandes dames, aux environs de la naissancede Louis XIV, lesquelles ne craignirent pas dajou-ter à cet emprunt, le tablier qui complétait la tenue des ménagères dutemps. « Unehon-grelineet un cha-peau dhomme àpanache, compo-saient le costumedamazone. » Pour en reveniraux femmes dupeuple, elles igno-raient la robe pro-prement dite,mais elles pas-saient, sur deuxjupes de tissu or-dinaire, un cor-sage souvent aus-si riche que celui des dames, et nous ne quitte-rons pas la hongreline sans signaler la ceinture quilaccompagnait. Cette ceinture consistait en unelarge tresse de soie, décorée en partie, de plaquesdorfèvrerie émaillées ou ciselées. « La gloire deschambrières était de mettre trente et quarante écus à


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