. Traité de radiographie médicale et scientifique : cours libre professé a l'écolepratique de la Faculté de Médecine de Paris, deuxième semestre de 1896-1897 . 148 LES RAYONS CATHODIQUES soit possible de donner des valeurs numériques, on peutconclure de ces expériences que la limite des radiationséthérées que lon peut qualifier de lumière est au-dessusde celle quavait indiquée M. Fizeau. » Dans un tube de 90 centimètres de longueur{fig. 60),avec une pression de lordre du centième de millimètre, laparoi anticathodique était encore très brillante malgré latrès faible quantité de matière. En outr


. Traité de radiographie médicale et scientifique : cours libre professé a l'écolepratique de la Faculté de Médecine de Paris, deuxième semestre de 1896-1897 . 148 LES RAYONS CATHODIQUES soit possible de donner des valeurs numériques, on peutconclure de ces expériences que la limite des radiationséthérées que lon peut qualifier de lumière est au-dessusde celle quavait indiquée M. Fizeau. » Dans un tube de 90 centimètres de longueur{fig. 60),avec une pression de lordre du centième de millimètre, laparoi anticathodique était encore très brillante malgré latrès faible quantité de matière. En outre, les rayons nesont pas forcément normaux à la cathode, et M. Goldstein. Fig. 60. — Tube dç Crookes, à potasse. les a déplacés par linterposition détincelles dans le circuitextérieur. Le savant allemand voit là une simple réflexiondiffuse et non une transformation de rayons, comme leveut le savant anglais. Une cathode avec de petites ouver-tures a donné, de ses deux côtés, des radiations différentes :celles du côté opposé à lanode ne sont pas déviées dansun champ magnétique et nexcitent pas, dune manièreappréciable, la luminescence du verre (Goldstein, 1881et 1886). On peut, avec M. Guillaume, considérer les faits quiprécèdent, comme appartenant à une première et nettepériode de lhistoire des travaux qui ont mené à la décou-verte de Rœntgen. Il y a un combat scientifique entrelAllemagne et lAngleterre. M. Crookes a des appareils, des faits et une théorie sédui-sante ; M. Goldstein a des faits quelque peu épars et peu oupoint de théorie. Chaque adversaire a ses partisans dans sanation. Il semble quil sy mêle une questio


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