. Causeries scientifiques. Zoology -- Societies, etc; Zoology -- France. 312 JANET 4 se transparents (la preuve c'est qu'ils sont franchement transparents quand ils sont en feuilles très minces), et les physiciens ont démontré que l'aspect caractéristique de la lumière réfléchie sur un métal provient de ce qu'il y a recombinaison entre une partie de la lumière incidente réfléchie directement à la surface et l'autre partie qui ne s'est réfléchie qu'après avoir pénétré d'une certaine épaisseur dans les premières couches relativement transparentes du métal. Il en est de même


. Causeries scientifiques. Zoology -- Societies, etc; Zoology -- France. 312 JANET 4 se transparents (la preuve c'est qu'ils sont franchement transparents quand ils sont en feuilles très minces), et les physiciens ont démontré que l'aspect caractéristique de la lumière réfléchie sur un métal provient de ce qu'il y a recombinaison entre une partie de la lumière incidente réfléchie directement à la surface et l'autre partie qui ne s'est réfléchie qu'après avoir pénétré d'une certaine épaisseur dans les premières couches relativement transparentes du métal. Il en est de même pour les écailles de certains Papillons ; et c'est la présence de diverses couches transparentes de réfraction diffé- rente, qui donne ces reflets, comparables absolument à ceux des métaux, ou des vernis, qu'on observe chez cer- taines espèces si riche- ment colorées, dont j'au- rai tout à l'heure l'occa- sion de faire passer des spécimens sous vos yeux. Les écailles dont nous parlons sontappliquées, ai-je dit, sur la surface transparente du tissu qui constitue les ailes. Je vous dirai un mot tout à l'heure de l'ori- gine des ailes. Pour le moment je vous parle seulement de leur cons- titution. Elles sont formées d'une membrane fragi- le, consolidée par des nervures. Ces nervures occupent un plan assez constant. Examinonsen premier lieu l'aile antérieure (fig. 2) : on remarque d'abord une espèce de renfort qui vient longer le bord antérieur des ailes ; c'est la nervure costale (c), puis un système formé par un tronc commun, la sous-costale (se) qui se bifurque en 3, 4 ou 5 branches. Viennent ensuite deux nervures, les radiales (r), qui ont des rapports assez variables avec les systèmes avoisiuants ; elles ont. Fig. 2. â Disposition des nervures sur des ailes de Papillon à cellule fermée : a, b, nervures posté- rieures; c, nervure costale; hî, nervure mé- diane; r, n


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