L'illustration : journal universel . ises herbes, profitent du béné-fice\ie la tolérance pour y croître, y verJir et sy étaler àlaise ; rare oasis dans la turbulente cilé réservée à lépa-noiiissement de la végétation du Don Dieu pour reposer lavue de cette autre végétation que lhomme taille, écoiirte,émunde, et à qui il impose toutes sortes de difformités. Toutun parlum de recueillement ascétique sexhale de laspectde cette chambrette; on sy rappelle involontairement cesparoles de lImitation de Jésus-Christ : In cœlestibus débetefsc habitalio tua, et sicut in transita cuncta terrcna suntaspicie
L'illustration : journal universel . ises herbes, profitent du béné-fice\ie la tolérance pour y croître, y verJir et sy étaler àlaise ; rare oasis dans la turbulente cilé réservée à lépa-noiiissement de la végétation du Don Dieu pour reposer lavue de cette autre végétation que lhomme taille, écoiirte,émunde, et à qui il impose toutes sortes de difformités. Toutun parlum de recueillement ascétique sexhale de laspectde cette chambrette; on sy rappelle involontairement cesparoles de lImitation de Jésus-Christ : In cœlestibus débetefsc habitalio tua, et sicut in transita cuncta terrcna suntaspicienda. Mais secouons notre rêverie extatique, et puis-i]ue personne no vient à nous , allons au-devant du proprié-taire do cette solitude, peut-être quelque pieux cénobitedes vieux jours, attardé dans cet asile parce que la mortaurait oublié de lui donner congé. Ressortant par où nousélions entré et allant à droite vers un corps de logis formantangle avec le premier, nous apercevons sous une sorte de. ! M. Eiig^ vestibule une porte à pleines ferrures ouvragées semblantêtre la porte d une chapelle. Cest là sans doute que nousallons trouver notre solitaire en prière ou recueilli dansquelque méditation religieuse. Ouvrons avec précaution dopeur de le troubler. Mais quel est cette grande salle rempliede toutes paris et jus(|uau plafond dune foule dobjets di-vers et confus où I nil se perd? Dieu le sait, mais ce nestcertainement pas une chapelle consacrée à son culte. Cestplutôt le séjour de quelque sorcier. Voici l,i-haiit un aigleaux ailes immenses éployées. Près de In porte dentrée unbeau chien lévrier trop immobile pour être un chien vivant,trop naturel et Irop vrai pour être un chien empaillé; voicides squelettes, des ossements, des mâchoires, des instru-ments de musique inusités, des poignards, des mousquets,des armes bizarres, des harnais, des étriers, des selles detoute espèce; voilà surtout des pipes de toutes formes
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