. Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477 . m)) roi de France?—Vous, et non pas lui, a)» repondit Montjoie. — Et comment se» nomme ce château? continua le roi. —)> Azincourt, lui dit-on. — He bien, ajouta-» t-il, on parlera long-temps de la bataille» d^Azincourt. » Pendant tout le reste du jour, les Anglaisne soccupèrent quà dépouiller les Françaisrestés sur la place ; ils recueillirent encorequelques blessés et en achevèrent pliaient sous le poids de tant de butin, etla seule inquiétude du roi dAngleterre, étaitque ses gens ainsi dispersés et surchargés


. Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477 . m)) roi de France?—Vous, et non pas lui, a)» repondit Montjoie. — Et comment se» nomme ce château? continua le roi. —)> Azincourt, lui dit-on. — He bien, ajouta-» t-il, on parlera long-temps de la bataille» d^Azincourt. » Pendant tout le reste du jour, les Anglaisne soccupèrent quà dépouiller les Françaisrestés sur la place ; ils recueillirent encorequelques blessés et en achevèrent pliaient sous le poids de tant de butin, etla seule inquiétude du roi dAngleterre, étaitque ses gens ainsi dispersés et surchargés nefussent surpris par quelque attaque des Fran-çais. Cependant après avoir attendu pendantplusieurs heures sur ce champ de bataille,et regardé tous ces chevaliers français dé-pouillés et confondus avec les morts les plusvulgaires, ne voyant plus aucun dangerpour son armée, il rentra à son logis. On luidit que le duc dOrléans ne voulait ni boireni manger. Il alla le voir : a Comment vous» va, mon cousin ? dit-il. — Bien, monsei-. del. P. Adam se i£i^iiiFrA:ii:«) a>muiJia^^riv.© COMTE DE LAMARCHE, dazincourt. — i4i5. 253 )) gneur, répondit le duc. — Et d^où vient)) que vous ne voulez ni boire ni manger?)> lui demanda le roi. — Oui, repliqua-t-iî,i) jai voulu jeûner. — Mon cousin, faitesj) bonne cbère, ajouta doucement le roi ; si» Dieu ma accordé la grâce de gagner la)* victoire sur les Frîjnçais , je reconnais)> quelle nest pas due à mes mérites. Je)) crois que Dieu a voulu les punir, et si ce3> que jen ai ouï dire est vrai, il ne faut pas3) sen émerveiller : car on dit quon na ja-3) mais vu un désordre, ni une licence de)) péchés , de voluptés et de mauvais vices,j) pareils à ce qui se passe en France main-}) tenant; cela fait pitié et horreur à enten-» dre raconter; et certes, Dieu a dû en être)) courroucé. ». Dès le lendemain le roi re-prit sa route vers Calais, chevauchant et de-


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